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» Prison d'obsidienne

Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
Coordinateur Galar

C-GEAR
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Région : Galar
Dim 1 Oct 2023 - 18:00
Béryl fixait l'extérieur. La vue n'était pas exceptionnelle. Sa chambre donnait sur la route derrière la maison. Une voie assez pratiquée puisqu'elle menait directement à la sortie de la ville. Bientôt, Béryl rejoindrait les usagers et quitterait Skiffort. Sa mâchoire se contracta à cette idée. Les larmes menaçaient de couler mais, la colère lui fit tenir bon. Assez de pleurnicherie. Cette semaine en avait été remplie et maintenant on l'emmenait loin avec des inconnus. Hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse. Béryl n'en revenait toujours pas. Suite à l'accident de Dorian, ul avait été accusé de tous les tords. Résultat, ul était envoyé.e en maison de correction pour une très longue durée d'un an. L'établissement en question se trouvait dans la ville de Saint-Helen, une commune de Motorby. Ul ne serait qu'à heure de la maison. Bien moins loin que ce qu'ul avait fait avec ses amis. Pourtant, cette destination lui semblait à des lieux, presque à l'extérieur de Galar.
Il y avait beaucoup de bruit au rez-de-chaussée. Son père était en train de remplir la voiture. Rien d'énorme car, Béryl était censé.e être puni.e là-bas. Pas de console, pas de manga, pas de pokémon. Ul aurait tout aussi bien pu resté enfermé dans sa chambre. Mais non, une bonne femme en robe noire en avait décidé autrement et ils devaient se plier à ses exigences.
Toc toc
L'adolescent.e se retourna alors que la porte s'ouvrait doucement sur Yeleen. Sa belle-mère pénétra comme un chat dans sa chambre. Ul se doutait qu'elle n'avait pas prévenu Virgile de son passage.

- Je suis venue te dire au revoir. Ton père ne veut pas qu'on t'accompagne.

Sa mâchoire se serra encore un peu et ul préféra tourner rageusement la tête vers le dehors. Son père était contre lu. Il avait été impossible de parler avec lui durant cette dernière semaine. Depuis le jugement, son père était furieux et ne cessait de lu dire à quel point il avait honte de lu. Un simple regard de sa part était devenu douloureux.
Yeleen s'approcha encore, se frottant les bras comme si le silence de Béryl lui glaçait le sang. Elle sentait la colère qui pulsait sous les tempes de l'adolescent.e. Pourtant, elle voulait lui dire quelques mots avant son départ, essayer de le réconforter, lui apporter un peu de soutien.

- Tu pourras nous appeler là-bas, vous aurez le droit de nous contacter. Ou si tu préfères, tu pourras nous envoyer des lettres. Je suis sûre que Morinne sera ravie de savoir ce que tu fais de beau là-bas... Et tu pourras aussi donner des nouvelles à Barnaby. Il ne dit pas grand-chose mais, je suis sûre qu'il s'inquiète pour toi.

Béryl ne décrochait toujours aucun mot, se renfrognant toujours un peu plus en écoutant les paroles de sa belle-mère. Non, ul ne voulait pas leur donner de nouvelle ou les appeler. Ils n'étaient pas là pour lu aujourd'hui. Ils avaient bien l'air de s'en foutre de son départ. Barnaby sera tranquille, plus qu'un enfant à gérer et c'est la plus facile des deux qui reste. Non, ul ne leur parlerait plus, ul n'avait pas besoin d'une famille comme eux. Ul avait même plutôt hâte de les quitter. Quelque chose au fond de sa gorge tremblota et craignant de laisser échapper un sanglot, Béryl se rengorgea et fit un mouvement d'épaule pour se détourner de Yeleen. Celle-ci soupira et quitta la chambre, lui souhaitant quand même un bon voyage.
Seul.e, sa détresse lui pesa soudain sur les épaules. Mais ul ne pouvait pas craquer, c'était hors de question. Les rideaux de tulle vert en main, ul fit blanchir ses jointures lorsqu'un nouveau toquement lu fit sursauter. Cette fois, c'était son père. La voiture était prête, il était temps qu'ils y aillent. Comme toute la semaine, son regard était dur et sa bouche pincée. Il n'avait jamais été en colère aussi longtemps. Mais ce n'était pas grave, parce que Béryl aussi était en colère. Nous verrons bien qui craquera en premier. Se laissant porter par ce sentiment, ul sortie de sa chambre et descendit les escaliers sans même regarder sa petite sœur qui lu regardait passer. Si elle dit un mot, ul ne l'entendit pas. Barnaby était au abonné absent. Ses cours de sport étaient plus importants que le départ en maison de correction d'un membre de sa fratrie.
Béryl ne jeta aucun regard à la maison. Ul avait la sensation que c'était la dernière fois qu'ul la voyait et s'ul s'était attardé une seule seconde. Alors la nostalgie lu aurait fait revivre quelques souvenirs joyeux avec cette famille qu'ul voulait détester de tout son cœur. Au bout de ces un an, ul ne reviendrait pas. Ils pouvaient enlever les photos et jeter toutes ses affaires pour réaménager sa chambre. Parce que dans un an, Béryl partirait sur les routes pour accomplir son rêve. Personne ne pouvait l'en empêcher. Pour le moment, son projet de devenir maître était juste repoussé à cause d'eux. D'un an. D'une longue année, enfermé.e dans un établissement dans une ville inconnue avec des rebuts de la société et des futurs cas sociaux.
Au moment de franchir la porte, ul se sentit faiblir et cette boule dans sa gorge se remit à trembler. Pour éviter que les larmes ne coulent, Béryl se mit à courir et sauta dans la voiture, refermant la portière avec violence. Ses yeux commençaient à se remplir et menaçaient d'étaler aux yeux de tous la détresse qui l'assaillait. D'un coup de klaxonne, ul obligea son père à écouter sa conversation avec sa belle-mère et à rentrer dans la voiture. Sans un mot, il démarra et quitta la cour de la maison. Un silence pesant s'installa alors qu'ils passaient devant le restaurant avant de bifurquer pour prendre la route qui passait derrière leur maison. Béryl regarda une dernière fois la fenêtre de sa chambre, semblant apercevoir la silhouette qu'ul était il y a à peine quelques minutes. Puis son père s'engagea sur la départementale, laissant Skiffort derrière eux. Une première goutte glissa toute seule sur sa joue. Le plus discrètement possible, il colla sa main sur son visage et cacha cette honteuse preuve de faiblesse. Son père soupira, agaçant son enfant par la même occasion. Ne supportant plus ce silence entre eux, ul préféra mettre la radio plutôt que de devoir supporter ça pendant une heure.


1132 mots
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Mister J

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Mar 3 Oct 2023 - 22:06

Un Caninos niv.30 vient vous renifler.




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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Mer 18 Oct 2023 - 10:12
La route défilait sous ses yeux sans qu'ul ne voit vraiment ce qu'il y avait. Des villes s'enchaînaient, des routes de campagnes et des ponts. À un moment, ils passèrent même à coté d'un immense lac où les pokémons s'activaient. Béryl les voyaient eux et ul ne pouvait s'empêcher d'avoir envie d'être là, dehors à essayer de les capturer. Son rêve, ul ne l'abandonnait pas. Mais suite à l'incident, il avait bien fallu revoir les exigences à la baisse. Tant pis pour le Dracaufeu. Ul accepterait n'importe quel pokémon, l'important c'était de partir en voyage et réaliser son rêve.

- Saint-Helen...

La voix de son père lu fit sursauter. Ça faisait plus de trois quart d'heure qu'ils roulaient en silence. Le panneau de la fameuse ville prison venait de passer. Encore une dizaine de kilomètre avant d'y être. Béryl se tourna vers son père. Sa crise de larme avait été endigué, ul se sentait capable de le regarder sas craquer. Justement, c'est son père qui semblait faible à cet instant. Il avait lâché son regard noir et dur pour laisser apparaître quelques rides soucieuses. Mais Béryl ne répliqua pas et continua de l'ignorer pour regarder les pokémons sauvages qu'ul voyait au loin, rêvant qu'un jour ul serait là à leur envoyer des pokéballs dans la tronche.
Enfin, ils arrivèrent à Saint-Helen. En passant dans le centre ville, Béryl constata qu'ils appréciaient beaucoup le noir ici. La ville lui sembla bien morne et lugubre. Il y avait certainement pas mal de pokémon ténèbres ou spectre dans le coin. Non loin de l'église trônait une statue grisâtre représentant une vieille dame sévère en tenue de religieuse qui tenait une pokéball. La fameuse Sainte Helen. Eh bah elle n'inspirait rien de bon à Béryl. Ul sentait que ses enseignements seraient stricts et stupides, digne d'un autre temps. Il faudrait passer une longue année ici.
Un drôle de restaurant jaune avec plusieurs toitures égaillait le centre ville, un Psykokwak comme mascotte sur la publicité. S'ul avait le droit de sortir, ul aurait bien été voir le plus près ce que présentait le menu. Ils quittèrent rapidement les rues étroites du bourg pour se diriger vers l'ouest de la ville qui était plus en campagne. Ils passèrent un pont, construit juste à côté d'une ruine qui devait regorger des fameux pokémons nocturnes. Mais à cette heure, ils ne pointèrent pas le bout de leur nez. Tout en regardant autour, Béryl se demanda s'ul pourrait sortir de l'établissement de temps en temps. Le coin semblait sympa à visiter et ul voudrait bien aller faire un peu de vélo sur ces petits chemins. Ul aurait bien posé la question à son père mais, son ressentiment n'était toujours pas passé. Enfin, l'établissement médico-pédagogique perça la végétation. Tout comme la plupart des bâtiments de la ville, il était sombre avec une petite touche de cinabre. Ils se garèrent sur le parking en gravillon et son père soupira au moment de retirer les clés. Il le dévisagea un long moment, cette nouvelle expression d'inquiétude collée au visage. « Est-ce qu'il regrette ? Se demanda Béryl. Est-ce que ça serait le moment de jouer la carte des sentiments pour éviter la prison ? » L'enfant déglutit, regardant encore une fois le bâtiment sombre qui allait l'accueillir pendant un an. Mais Béryl n'était pas bête, ul savait que même s'ul se mettait à pleurer et demander pardon, son père ne pourrait rien faire. Cette décision avait été prise par une juge des enfants. Personne ne pouvait revenir sur cette sentence. Donc, pas besoin de jouer la comédie. Béryl tourna le dos à son père et sortit du véhicule. Ul récupéra son sac à dos, laissant Virgile prendre la valise.
L'intérieur de l'établissement rappelait vaguement une école bien qu'il y avait des cierges et des tableaux bibliques aux murs. Une femme derrière son plexiglas les accueillit et passa un coup de téléphone au directeur pour qu'il vienne. Le directeur était un homme très grand, des pattes de cheveux blancs mais, une force physique toujours présente. Il serra la main de Béryl avec force, lui imposant immédiatement le respect. L'adolescent.e releva un sourcil, pas très enclin à jouer son jeu. Ul n'aimait pas les personnes qui imposait leur autorité.

- Je vais vous faire visiter l'école Saint-Helen puis, nous irons dans mon bureau pour discuter. On va commencer par l'internat pour que tu puisses déposer tes affaires.

Une tape dans le dos en signe amical et c'était terminé, Béryl n'aimait pas ce monsieur Cichart. Le pas traînant, ul suivit les deux adultes à travers l'école prison. Son quotidien serait ponctué de cours, de sport, l'activité extérieur et de prière. Selon le directeur, l'éducation devait absolument passer par la religion. Cette année allait être très longue, songea Béryl en regardant vite fait à travers la vitre d'une classe chapelle. La femme qui faisait court n'était pas en tenue de religieuse mais, sa petite coupe frisée et ses lunettes fines en disait long sur son célibat. Plus ils avançaient dans la visite et plus Béryl faisait la gueule. Son père lui jetait des regards inquiets mais, ne lui adressa plus la parole, répondant juste aux questions et altercations du directeur qui essayait de se montrer amical avec lui.

- Ensuite, il y aura les missions à accomplir. Ce sont souvent des travaux d'intérêt généraux ou des périodes de stage dans les entreprises locales. On verra ça en temps venue bien sûr. Nous allons aller dans mon bureau maintenant. Il se trouve dans l'aile est.

Béryl se vit remettre un plan pour se repérer. Les classes se trouvaient dans le bâtiment principal qui formait un « L ». A l'est il y avait tous les bureaux administratifs et la salle des professeurs ainsi que le bureau du proviseur. En continuant, on arrivait sur la cantine mais, il faudrait passer par l'extérieur pour les pensionnaires. Au milieu, il y avait une immense cour avec terrain de foot et table de ping-pong. Puis au nord, l'internat.

1057 mots
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Mister K

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C-GEAR
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Lun 23 Oct 2023 - 16:55
Le cabot est attrapé!
Mimiqui gagne un point d'expérience!




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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Ven 27 Oct 2023 - 11:34
Quatre. Quatre statuettes de la sainte-Hélen rien que dans la fameuse salle de repos. Il y avait aussi de confortables canapés, des tables assez grandes pour accueillir toute une classe autour. Il y avait aussi des bibliothèques avec des jeux de société et une télé. Béryl fit la moue en voyant le tout petit écran. Ul repensa alors à ses consoles de jeux et tous ses jeux auxquels ul ne pourra pas jouer pendant plus d'un an. En plus, le nouveau Assassin'Guilde allait sortir dans les prochains mois. Il y aurait des spoilers partout et Béryl serait juste condamné à baver devant chaque nouvelles vidéos sans pouvoir y jouer. S'il n'y avait qu'une télé ici, alors ça serait la guerre avec les autres élèves pour y avoir accès.
Ils arrivèrent enfin dans la partie internat. Un petit couloir donnait sur une petite dizaine de chambre. Juste à l'entrée, la chambre du surveillant. Un homme grand, maigre et en costume brun. Rien qu'à le voir, Béryl ne l'aimait déjà pas. Ses petits yeux scrutateurs lu laissait deviner qu'il serait tout le temps sur son dos pour lu surveiller. Ul dit un petit « bonjour » par politesse, car les deux autres adultes lu fixait. Le directeur les mena alors vers les chambres, expliquant que le côté droit était réservé aux filles et le gauche aux garçons. Béryl fit la moue quand on lui indiqua son côté car, ul aurait préféré aller de l'autre. À l'intérieur, la chambre était sommaire. Deux lits, deux bureaux, deux armoires et une affreuse croix planté dans le mur. Posant son sac sur le lit vide, Béryl regarda un instant par la fenêtre. Des barreaux y avaient été installé, donnant vraiment l'impression d'être en prison. Dehors, il y avait un champ, un tracteur était justement en train de passer pour ramasser ses cubes de foin. Rien de bien transcendant, pourtant ça donnait follement envie de sortir.

- Les toilettes sont au bout du couloir. Il y a quatre douches, deux pour les garçons et deux pour les filles. Monsieur Lefèvre dirige l'heure de la toilette pour qu'il n'y ait aucun désagrément.

« Vieux pervers, pensa Béryl »
La visite était à présent terminé, monsieur Cichat donna une bonne poignée de main à Virgile, promettant qu'ils allaient bien s'occuper de son enfant. Maintenant, il les laissait seuls pour les « au revoir ». C'était l'heure de l'abandon. La gorge serrée, Béryl avait envie qu'il se dépêche à partir. Ul voulait que la journée se termine, que demain passe à toute vitesse et que cette foutue année ne soit plus qu'un souvenir. Mais avant d'appartenir au passé, il allait falloir faire face au présent.

- Bon... C'est pas mal ici... Tu seras bien. Tu pourras nous contacter le soir, tu as une heure de libre ou tu pourras utiliser ton téléphone !

Son portable lui manquait déjà. Sa présence rectangulaire dans sa poche, l'écran chaud à force d'être utilisé... Béryl avait l'impression qu'on lui retirait tout, tout ce qui faisait son bonheur pour l'enfermer face à cette croix. Jamais ul ne croirait en dieu. Parce que si il existait, alors il aurait voulu que ses enfants soient libres de vivre comment ils l'entendent.
N'arrivant pas à capter le regard de son enfant, Virgile lu prit par les épaules. Ce fut un moment douloureux où il voulait être honnête et parler avec son cœur. Mais c'est très difficile de se montrer fragile quand on a un.e adolescent.e en pleine crise qui ne cherche qu'à profiter de vos faiblesses. Mais à cet instant, Béryl n'était qu'un mur et les sentiments de son père s'écrasèrent sur la surface rigide de son cœur.

- Je suis désolé... Tu sais... J'ai vraiment fait ce que j'ai pu pour toi et ton frère. Après ta mère... Je voulais qu'on reste une famille forte et soudée... Mais... Je … Je ne sais pas... Je ne sais pas comment m'y prendre avec toi... Tu es tout le temps en colère... *******... Je suis désolé d'avoir échoué...

Il allait pleurer, montrer le pire signe de faiblesse au monde. Béryl était dégoûté. Dégoûté d'être l'échec de son père en plus de lui faire honte. Ul se dégagea de son emprise mais, les mots ne réussirent par à sortir de sa bouche. Tous le venin qui lui venait resta amèrement sur sa langue. Heureusement, son regard noir et furieux en disait long et Virgile comprit qu'il ne devait pas en dire plus. Blessé, il se redressa et s'en alla. Refermant alors la porte de la prison alors que l'adolescent.e sautait sur son lit pour plonger sa tête dans l'oreiller et hurler toute la frustration qui l'envahissait.

824 mots
Apparition d'un pokémon sauvage (siège du géant)
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Dim 29 Oct 2023 - 18:15
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Un Lombre niv 32 apparaît devant vous !

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Béryl Glimmer

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Mer 1 Nov 2023 - 12:13
La matinée n'était pas encore terminée et la cloche ne sonnerait la fin des cours que dans quelques heures. Béryl avait quartier libre pour le moment. Le temps qu'ul se familiarise avec les lieux et qu'ul défasse sa valise. C'est ce qu'ul fit, profitant encore de sa liberté pour aller visiter toutes les pièces de l'internat. Les chambres n'étaient pas fermées à clé alors qu'il s'agissait d'un regroupement de délinquants. Les chambres étaient disparates, quelques posters de groupe de musique, des joueurs de sport ou des pokémons. Et dans chaque chambres, une statuette de la Saint-Helen. Dès qu'ul fut de retour de sa visite, Béryl s'occupa de faire disparaître cette satané figurine. Ul ne la connaissait pas encore mais, ul la détestait déjà.
Béryl rangea ses vêtements dans le placard, juste à côté de ceux de sa voisine. Beaucoup de vêtements colorés et quelques marques de luxe. Une fille de riche. Ul n'en ferait qu'une bouchée. Le lit de sa voisine était bleu ciel et il y avait une peluche ponyta de Galar bleu. Cette fille avait l'air d'aimer cette couleur. À cet instant ce bleu trop clair donnait mal à la tête à Béryl. Tout ce qu'ul voulait, c'était être tranquille, retrouver la douceur de son lit et de ses affaires à lu. Ul enfila avec difficulté la house de couette et arrangea le cousin pour qu'il soit le plus moelleux possible. La valise trouva sa place sous le lit et Béryl se glissa rapidement sous la couette. Voilà, ul voulait rester là pendant un an. Le tissu se chargea rapidement de sa chaleur, lui offrant un petit cocon douillet. Ul voulait dormir, rêver à son futur de maître pokémon. Ul ne voulait surtout pas vivre cet horrible instant où tout le monde lui avait tourné le dos. Son père lu voyait comme un échec et il avait honte de lu. Sa belle-mère lu prenait en pitié. Dorian et Christopher s'étaient retournés contre lu... Béryl se sentait terriblement seul.e et abandonné.e de tous. Son seul réconfort, c'était ses affaires. Sa couette, son oreiller et ses vêtements. Au moins, ils n'étaient pas obligés de porter un uniforme. Frottant son visage contre le tissu rouge et blanc, ul essaya de penser à autres choses. De fixer son esprit sur son rêve de toujours. Ul s'imagina rencontrer son Dracaufeu et de grimper sur son dos pour s'envoler loin de cet internat. Ensemble, ils iraient jusqu'à Motorby pour affronter le champion d'arène. Même s'il avait aussi des pokémons feu, son Dracaufeu les grillera d'un simple lance flemme. Ensuite, ils iraient dans les terres sauvages pour faire un pique-nique et manger du curry. Manger... Voilà qu'ul avait faim. Un gargouillis lu fit revenir à la réalité. Ul se retrouva, enfant abandonné.e dans cet internat austère, enfoui.e sous sa couette. Ses lèvres tremblotèrent sous le poids de la peur et de la tristesse. Mais encore une fois, ul serra les dents. Ne surtout pas pleurer, ne surtout pas avoir les yeux rouges pour la première rencontre avec les autres pensionnaires.
Le creux dans son estomac lui rappela douloureusement qu'ul n'était plus à la maison. Impossible de descendre et d'aller chiper un paquet de gâteaux dans la cuisine. Il n'y aurait plus la bonne odeur marine des plats de son père. Pendant un an, ul allait devoir subir la nourriture fade et chimique de la cantine de l'établissement de Saint-Helen. De plus en plus dépité.e, Béryl se força à ignorer cette petite faim pour se concentrer sur son rêve. À la place de la douceur de la couette, c'était les ailes de son Dracaufeu et c'est grâce à lui qu'ul avait bien chaud. Le dragon lu réconfortait et lu donnait des gâteaux. Ils en mangeaient ensemble au milieu des pokémons sauvages. Ensuite, Béryl lançait ses pokéballs sur tous les pokémons qui passaient à proximité.

- Ooooooh salut nouvelle voisine ! Moi c'est Tricia !

Béryl sursauta et se releva d'un coup, gardant son petit corps frêle bien enfermé sous la couette. Une fille était entrée en trombe dans la chambre, brisant le sommeil dans lequel ul était tombé. Tricia était une fille un peu plus âgée, elle devait avoir quinze ans. Ses cheveux étaient d'un bleu aussi clair que le ciel et elle avait accroché plein de barrettes étoilés à sa queue de cheval. Maquillée à outrance, elle semblait très énergique.

- Wahou ! J'aime trop tes cheveux ! C'est quoi comme couleur ? Oula... Par contre, il faudra refaire ta colo, on voit tes racines.

Sans gêne, elle s'était assise sur le lit de Béryl et avait avancé sa main jusqu'à ses cheveux. Mais il était hors de question que cette inconnue pose une main sur lu. Béryl se colla au mur et lui interdit de s'approcher plus. Tricia prit ça pour de la sauvagerie et se releva pour aller poser son sweet dans son placard. Apparemment, ul avait dormis un moment et c'était maintenant l'heure d'aller manger. Béryl bailla, passa sa main dans ses cheveux, les mettant encore plus en bataille que d'habitude. La première impression n'allait pas à son avantage mais, Tricia ne semblait pas lui en tenir rigueur. Elle continua de lui parler avec engouement, ravie d'avoir un peu de compagnie de sa chambre.

- Au fait ! Moi c'est Tricia ! Et toi c'est comment.

- Tu l'as déjà dit. Moi c'est Béryl.

L'adolescent.e partie alors dans un fou rire, trouvant sa stupidité tout bonnement hilarante. À la voir rire aux éclats comme ça, Béryl se dit que finalement uls pourraient s'entendre. Ul abandonna le masque bougon pour se dérider un peu et se laisser entraîner par la bonne humeur de sa colocataire.

998 mots
Fuite:
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Mer 1 Nov 2023 - 12:13
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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Jeu 2 Nov 2023 - 14:04
Tricia était facile à cerner. Elle me raconta toute sa vie en un seul repas. Son père était directeur d'une grande entreprise qui fabriquait des accessoires de coordination pour pokémon. Leur produit phare : les barrettes. Son père était immensément riche et elle était fille unique. Sa mère, une ancienne célèbre coordinatrice, s'était barrée avec son chorégraphe quelques années après la naissance de sa fille. Tricia était obligée d'aller avec elle pour les vacances mais, l'une comme l'autre trouvait toujours un moyen d'annuler. De toute évidence, elle détestait sa mère et avait mis son père sur un piédestal. En même temps, c'était sa petite princesse qu'il s'amusait à transformer en poupée. De toute évidence, Tricia était le genre de fille à avoir besoin de beaucoup d'attention. Son père répondait à ses attentes jusqu'à ce qu'une femme se mette entre eux. La fameuse méchante belle-mère. Une avant-gardiste qui ne miroitait que la fortune de son précieux papa. Sauf qu'il n'avait pas écouté les mise en garde de sa fille et cette femme était entrée dans la famille. Dès lors, Tricia n'avait cessé de se rebeller pour faire entendre son avis. Son père n'arrivant plus à la gérer, il l'avait finalement envoyé ici. En gris, de ce que Béryl avait comprit, c'est que cette petite fille à papa n'avait rien à faire ici mais, qu'elle serait très utile. Même s'il en était revenue à envoyer sa fille en pension, le petit papa chérie ne pouvait laisser sa fille sans rien. Donc la moindre demande était acceptée et les professeurs et surveillants se montraient plus laxiste avec la demoiselle. La parfaite copine pour Béryl.
Quand ce fut son tour d'expliquer les raisons de sa présence, Béryl décida d'avouer tous les faits qui l'accablaient et ul en rajouta même un peu.

- J'ai causé l'accident d'un pote... Il est entre la vie et la mort maintenant... les médecins sont pessimistes. Mais si il s'en sort, il sera handicapé à vie.

- Oh la vache ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Un accident avec des pokémons mais, quelqu'un devait servir de bouc-émissaire... Et c'est tombé sur moi...

Il n'y avait pas que Tricia qui écoutait l'histoire, les tables de la cantine étaient relativement proche et l'arrivée d'une nouvelle tête ne manquait pas d'attirer l'attention. Avec son histoire, Béryl s'assurait le respect des autres. Du moins, en apparence pour le moment.
Après le repas, ul allait avoir son premier cours. Art, avec sœur Dubois numéro un. La numéro deux était la sœur Dubois, de sang et professeur de langue. La première était une grosse bonne femme en robe fleurit qui gardait une photo de ses sept enfants dans son sac à main. Cheveux blonds, frisés et lunettes colorées. Elle donnait l'apparence d'une gentille maman mais, Tricia révéla qu'entre les deux, c'était la pire. La professeur d'art connaissait bien les enfants et souhaitait une éducation strict pour chacun d'eux, même si ce n'était pas les siens. Donc, éviter absolument de faire des vagues, sinon elle n'hésiterait pas à frapper. La deuxième se montrait sèche mais, elle n'y connaissait rien aux enfants et refusaient de les toucher. Par contre, elle caftait à sa sœur ou au proviseur facilement. Il faudra se méfier de ses deux-là.
Ils commencèrent le cours par une petite prière où Béryl se dit immédiatement remarquer par l'oubli de son livre de prière.

- Il faut l'emmener partout ? Je croyais que c'était le petit cadeau offert comme les chocolats dans les hôtels, plaisanta-t-ul.

Quelques rires lui confirmèrent qu'ul arriverait à faire son trou ici, comme à l'école. La maîtresse pinça les lèvres et l'étudia un instant. C'était leur première rencontre alors elle gardait encore un peu ses distances pour évaluer la bête. Aujourd'hui, elle se montra clémente et accepta qu'ul lise avec sa voisine. Après la lecture stupide d'un texte sans âme, elle leur donna le sujet du jour. Les ombres. Elle proposa plusieurs objets, plus ou moins complexe mais, tous affreusement sombres. Une de ces satanés statuettes de la Saint-Helen ou encore une figurine d'un pokémon tout noir. Tricia se lança immédiatement dans le dessin, c'était sa matière préférée. Mais Béryl n'était pas très créatifve et tous ces objets sombres ne l'aidaient pas. À la place, ul trouvait plus drôle de peindre la professeur. Celle-ci resta une grande majeur partie du cours derrière son bureau, occupé sur son ordinateur. N'étant pas an pro du dessin et jouant beaucoup là-dessus, Béryl se mit à faire des cercles pas très droit pour la tête et le corps et des bâtons pour les membres. Pour la suite, ul se contenta de crayonner avec du jaune, du bleu, du vert et n'oubliant pas les lunettes roses de l'institutrice. Tricia mit un certain temps avant de remarquer ce que faisait san camarade. Elle pouffa et commença à alpaguer les autres élèves pour qu'ils regardent la création de Béryl. Rapidement, la rumeur circula et on entendit des rires un peu partout dans la classe. Madame Dubois releva la tête, sourit puis ordonna sèchement que tout le monde se taise. Apparemment, elle avait des dossiers à remplir en ligne pour ses enfants et ça lui demandait de la concentration.

- Sept, t'as dis qu'elle en avait ? Ça doit en faire des allocs !

- Oh oui ! PFFFFF ! C'est pour ça qu'elle met autant de temps à faire ses papiers.

C'est bon, uls étaient amies. Béryl se sentit déjà plus léger.ère en savant que sa voisine était supportable. Elle remplacerait sans difficulté ce lâche de Christopher.
Tricia donna quelques coups de pinceau au dessin de Béryl et ce fut l'heure de la fin. Madame Dubois fit alors un petit tour à chaque table pour inspecter le travail. Béryl se montra très sage en attendant son tour mais, tout le monde voulait absolument voir la réaction de l'institutrice quand elle verrait son portrait. Quand ce fut enfin à lu, l'adolescent.e lui présenta, très fier.e de sa création. Elle, souffla du nez, le traita de petit plaisantin avant de critiquer le dessin en lui. Selon elle, c'était tout juste du niveau d'un enfant de CP. Se sentant insulté.e, Béryl répliqua ue pourtant, c'était une représentation la plus réaliste possible. Premier cours, première punition.


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TENTATIVE DE FUITE : 2
POKEMON GAGNANT L'XP SI FUITE REUSSIE :Mimiqui lvl27 (1/2)
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Mister MP

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C-GEAR
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Jeu 2 Nov 2023 - 14:04
Le membre 'Béryl Glimmer' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'[MOD] Fuite n°2' :
Prison d'obsidienne Fuiter13
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Béryl Glimmer

Béryl Glimmer
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Lun 6 Nov 2023 - 10:24
Après cours d'art, c'était l'heure de la sieste. Ou séance de prière, comme ils aimaient l’appeler ici. En tout cas, Béryl avait tapé sa meilleure sieste. Pourtant, la salle de prière n'était pas la plus propice au roupillon. Il y faisait froid et des courants d'air venaient régulièrement agité les feuilles du livre de prière. Il avait été question du voyage de la Saint-Helen. Elle était partie depuis Motorby pour retrouver la foi. Son périple avait commencé avec un pokémon partenaire, qu'elle avait finalement relâché quelques pages plus loin. Une histoire longue et ennuyeuse d'une femme qui n'avait pas eut le cran d'entraîner son pokémon pour qu'il devienne plus fort. Béryl se dit que cette histoire ne lui plairait jamais même si Tricia lui assurait qu'il y avait quand même des passages sympa. En attendant, cette Saint-Helen avait rencontré plein de pokémons sans jamais un capturer un seul. Une perte de temps à lire.
Puis enfin il fut temps de sortir de cette maudite salle où il faisait froid. Le repas serait servis un peu plus tard, ils avaient quartier libre pour une petite demie-heure.

- Ensuite on va rentrer, on aura étude puis, j'irais prendre une suuuuuuuuuuuper longue douche ! Tu vas voir, elles sont trop nulles les douches ! Genre, faut attendre au moins cinq minutes avant d'avoir de l'eau chaude. Si on peut appeler ça de l'eau chaude ! Je te jure ! Je me les pèle là dessous moi ! Chez mon père, je prenais des bains dans une eau réchauffée par des Grillepatte. C'est un autre délire ! Je te le dis !

Tricia parlait beaucoup, elle meublait la conversation. Mais en attendant, ce n'était pas des infos sur l'heure de la toilette qui l'intéressaient. Béryl voulait savoir quand ul pourrait récupérer son téléphone et appeler ses amis. Ça faisait déjà plusieurs jours qu'un n'avait plus de nouvelle de Soan et ul devait le prévenir de son arrivée dans cet horrible pensionnat. Tricia répondit évasivement que ça devait être avant ou après la douche. En tant que privilégiée, elle avait son téléphone tout le temps sur elle. Mais elle ne pouvait pas non plus le sortir à tout bout de champs. Sinon, ça aurait attirer les convoitises et elle ne voulait pas encore se faire voler son précieux téléphone. Après tout, c'était la torture d'être privé des réseaux sociaux ne serait ce qu'une demie-heure. Béryl grinçait des dents et regarda l'horloge. Son précieux smartphone lu serait rendu dans environs deux heures. Comme il était long d'attendre.
Ils partirent manger et Tricia continua de faire la conversation, expliquant à quel point les repas dans le manoir de son père était bien meilleur. Il y avait d'autres élèves qui mangeaient avec eux, attiré par les privilèges de cette petite princesse. Rien que pour ça, tout le monde était prêt à écouter Tricia se plaindre et comparer tout à sa vie de luxe avec son popa. Tout en mangeant une salle au roquefort, Béryl regarda encore l'horloge. Moins d'une heure avant de pouvoir checker s'ul avait reçu des messages. Est-ce que Soan s'inquiétait pour lu ? Et ses parents ? Peut-être sa belle-mère ou son frère ? Virgile aura-t-il envoyé un message larmoyant comme leur dernière conversation ? Pas sûr qu'ul ait vraiment envie de lire ça. S'il y avait un message de son père, alors ul l'effacerait immédiatement, sans le lire. Sa manière à lu de se venger. Après tout, ul était la déception, la honte, l'échec. Pourquoi ul resterait dans cette famille ?
Quand ce fut enfin l'heure de la douche, Béryl fut partie des premier.ères à y aller. Entièrement habillé.e, ul se présenta côté fille, regardant en coin les autres pensionnaires. Elles ne semblaient pas spécialement très intéressées par lu, bien qu'il y ait cette fille noire avec de longues tresses qui lu regardait avec sévérité. Elle dégageait une profonde agressivité mais, Béryl soutint son regard, bien décidé.e à ne pas se laisser intimider.

- Attention, souffla Tricia. C'est Vaï. Elle s'est fait virer de trois établissements avant de finir ici. Et elle a déjà cassé la gueule à un mec et racketté Maat pour avoir son plateau repas.

Ul avait bien compris. Cette fille solitaire n'était pas très sympa et plutôt dangereuse. Mais lu, ul la trouvait plutôt cool. Surtout après avoir appris qu'elle avait mis son poing dans la figure d'un gars. C'était une fille forte. En attendant, le fait d'être en serviette de bain dans le couloir ne lui donna pas envie de s'en prendre à Béryl pour lui faire baisser les yeux.
La douche fut prise en quatrième vitesse tant ul avait hâte d'avoir son téléphone entre les mains. Malheureusement, monsieur le surveillant n'était pas pressé de répondre aux attentes des adolescents. Béryl se trouva une place dans un canapé, tout.e seul.e, juste au-dessus de l'horloge. Comme ça, ul pourrait la fixer jusqu'à ce qu'il soit enfin l'heure tant attendue. Étrangement, il y avait pas mal de monde dans la salle de repos. Beaucoup c'était trouvé un coin canapé et bouquinait. Deux gars jouaient au ping-pong de manière plutôt silencieuse. On n'entendait que la balle qui rebondissait sur la table alors que les deux joueurs chuchotaient à chaque point. Et personne n'avait allumé la télé. Tricia était encore à la douche et elle y resterait certainement encore un long moment. Béryl n'osait pas trop aborder les autres élèves, ils étaient tous beaucoup plus âgés que lu. Mais quand le surveillant entra dans la salle, ul eut son explication.

- Chuuuuuuut ! Vous vous rendez compte du bruit que vous faites ! Il y en a qui essai de lire ici ! Stop ! Donnez moi ces raquettes ! La balle !

Le surveillant était un homme vraiment très strict et il détestait le bruit. Si la balle de ping-pong le gênait alors que la table était au fond, alors le bruit de la télé juste à côté de sa chambre serait insupportable. Béryl soupira sans le lâcher du regard. C'était l'heure, ul en était sûr.e mais, le surveillant retourna à ses occupations sans leur rendre son téléphone. N'en pouvant plus, Béryl s'approcha des deux joueurs désœuvrés. Ul compatit à leur malheur avant de les questionner sur l'heure de liberté où ils étaient censés avoir accès à leur téléphone.

- Ah ouais... T'es nouveau ici... Bah va falloir lui lécher les boules si tu veux ton phone. Lefèvre c'est un crevard !

- Qu'est-ce que t'as ? Tes parents te manquent ? T'as besoin d'entendre la voix de ta moman ?

Fronçant les sourcils, Béryl préféra mettre fin à cette conversation. Ces gars le prenait pour un bébé mais, au moins ils l'avaient genré au masculin. Petite victoire pour Béryl. Heureusement, le surveillant revint à ce moment-là, la précieuse boîte dans les mains. Il avait une vingtaine de minutes de retard mais, au moins il leur donna leurs téléphones. Quarante minutes pour téléphoner à Soan, faire un tour sur les réseaux sociaux et jouer à tous ses jeux mobiles. Béryl retourna se caler sur le canapé sous l'horloge, découvrant avec désarroi que son portable n'avait plus de batterie.

1249 mots
Apparition d'un pokémon sauvage (siège du géant)
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Mister J

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C-GEAR
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Mar 7 Nov 2023 - 11:35


Vous apercevez un Goupix niv.30 qui est en train de cracher du feu.




Que souhaitez-vous faire ?



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Béryl Glimmer

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Lun 20 Nov 2023 - 10:10
Une éternité à attendre qu'i veuille bien se rallumer et relancer les applications. Autour de lu, tout le monde était aussi penché sur son écran. Certains étaient déjà au téléphone avec leur famille. Quand enfin tout s'afficha, Béryl reçu ses premiers sms. Il y avait de la pub et aussi trois messages de Soan. Le premier, simple, demandant simplement si ça allait. Rien que ça, Béryl retrouva un peu le sourire. Son meilleur ami ne l'avait pas oublié et pensait à lu. Le deuxième était un peu plus long. Son père avait décidé de l'emmener avec lui en voyage. Il ne voulait pas que son fils reste sur une mauvaise expérience et il se dit que pour plus de sécurité, il allait l'accompagner. Une super nouvelle, Béryl avait hâte d'en apprendre plus sur cette aventure. Le troisième message n'était qu'une simple point d'interrogation. Après tout, le premier message datait de la matinée, normal qu'il s'inquiète de ne pas avoir de réponse. Sans plus attendre, l'adolescent.e appuya sur le téléphone, excité.e à l'idée de lui raconter sa journée et surtout d'entendre sa voix. Malheureusement, ul tomba sur le répondeur. Peut-être que Soan n'avait pas eut le temps d'attraper son portable avant la fin de la sonnerie. Deuxième tentative. Cette fois, ul laisse un message, lui demandant de le rappeler. Éteignant l'écran, Béryl relève la tête pour voir tous les autres pensionnaires occupés avec leur téléphone. Même Tricia qui revient de la douche est en pleine conversation avec son père. Est-ce qu'ul devrait appeler son père ? Non... Définitivement non. Leurs dernières discussions lu a laissé un goût amer. Peut-être qu'ul appellera quand ul aura besoin de quelques choses. Et encore, Tricia pouvait lui obtenir facilement tout ce qu'ul voulait.
N'ayant donc personne à appeler, Béryl se tourna vers les réseaux sociaux et ses jeux. Ul fut surpris de découvrir qu'un article parlait de leur accident. Aucun nom n'avait été cité mais, ça parlait de quatre gosses attaqués par un pokémon et d'un handicapé. L'article mentionnait l'inadvertance des adultes face à la témérité des adolescents. Un discours conservateur qui se voulait contre les voyages initiatiques pour capturer des pokémons. Pour eux, il faudrait attendre sa majorité et peut-être même un peu plus avant de partir sur les routes pour collectionner les badges. Agacé par l'article, Béryl préféra faire un tour sur le groupe de leur école. Les élèves parlaient de leur mésaventure, plaignaient le pauvre Dorian, promettant d'aller lui rendre visite à l’hôpital. Mais son nom ne fut jamais prononcé et rapidement la conversation retourna autour de l'école et de leurs habitudes. Encore un soupire et Béryl ferma l'application sociale pour allumer un jeu. Heureusement que les jeux mobiles existaient. Ul pourrait flâner tranquillement sans réfléchir, tuant les mecs des équipes adversaires sans que personne ne se soucie de lu. Trente minutes étaient déjà passés quand soudain le nom de Soan s'afficha à l'écran, faisant échouer sa mission par la même occasion mais, ça n'avait plus d'importance, car ul allait entendre la voix de son meilleur ami.

- Ah bah quand même ! Tu sais que j'ai que une heure de téléphone par jour !

- Déso déso ! On était dans le ciel mec ! Mon père m'emmène à Paldea ! On a prit un taxis volant ! C'était trop cool ! Genre il y a un gars avec un Corvaillus qui est venu jusque dans notre jardin pour nous emmener à Kickenham. On était dans une cabine et le Corvaillus nous a transporté avec ses serres. On a fait plus d'une heure de vol. On est passé au-dessus des terres sauvages ! C'était tellement cool ! J'ai revue le Onix ! Et la fosse des sables...

Léger silence gênant. Béryl grimaça. Son ami était tellement content de raconter sa journée et ul ne voulait pas gâcher sa bonne humeur avec ce mauvais souvenir. Du coup, ul le poussa à continuer, regardant l'heure et le surveillant qui venait de revenir dans la salle avec sa boîte. Soan expliqua qu'ils s'étaient arrêtés dans un café pour prendre un goûter en attendant le train. Son père avait alors engager un combat devant tous les autres clients et avait battu le gérant du café. En récompense, Soan avait pu gouter à leur spécialité, une grosse barbe à papa multicolore. Elle n'avait rien d’exceptionnelle en soit mais, le combat de son père était trop cool. Soan raconta le combat entre le Lezargus de son père et le Dratatin du gérant. Un combat certainement cool mais, Béryl aurait bien aimé moins de détail. Souhaitant raconter sa propre journée, ul poussa son ami à continuer. Ensuite, ils avaient pris le train jusqu'à Mesaledo dans la région de Paldea.

- Quoi ??? Tu es à Paldea ? Mais c'est super loin !

- Mais oui !!! Ce soir on dort dans un hotel à Mesaledo et demain on part pour Cuencia. Papa a prévu de me donner un cours avant d'aller affronter le champion d'arène en fin de journée. J'ai trop hâte ! C'est tellement cool ! Il y a plein de pokémon que je connais pas ! Et toi alors ? Ça a été ta première journée dans le... Là-bas ?

Encore une fois, Béryl grimaça. Sa journée était loin d'être aussi trépidante que celle de son ami et ul ne voulait pas lui parler de Tricia. Si Soan savait qu'ul s'était déjà fait une amie, il aurait pu être jaloux. Ul allait commencer à lui raconter à quel point le pensionnat Saint-Helen craignait quand le surveillant annonça que c'était terminé. Tout le monde devait rendre son téléphone immédiatement. Un seul signe de protestation et il n'y aurait pas d'heure de liberté pour lu demain. Dépité.e, Béryl du dire au revoir à son ami, lui promettant de l'appeler demain dans les même horraires. Soan promit qu'il garderait son téléphone près de lui cette fois et qu'il attendrait l'appel avec impatience. Heureusement qu'il était là, Béryl se sentait un peu moins abandonné.e et oublié.e avec lui.

1047 mots
Capture:
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Mister J

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C-GEAR
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Lun 20 Nov 2023 - 21:28
La ball bouge vers la gauche puis vers la droite et fini par se stabiliser ! Ilest capturé !
Mimiqui gagne un point d'expérience!




Que voulez-vous faire?



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Béryl Glimmer

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Jeu 30 Nov 2023 - 11:27
La première nuit fut mitigée. D'un côté, Tricia se montra être une colocataire enjouée ayant plein de choses à raconter et rigolant beaucoup. Le surveillant fut obligé de passer deux fois pour la faire taire. Mais d'un autre côté, quand elle s’endormit, Béryl se sentit affreusement mal. Ul avait l'impression qu'ul ne trouverait jamais sa place ici. Et justement, de ne pas être à sa place. Une année lu semblait méchamment longue. L'adolescent.e regarda un long moment la fenêtre recouverte par les rideaux, fixant son attention sur la ligne de lumière qui filtrait encore. L'extérieur et surtout la liberté était juste là. Si proche et tellement inatteignable. Ul finit par s'endormir et rêva de sa nouvelle professeur qui tendait un long bâton vers lu, prêt à le frapper. Le bâton s'allongeait encore et encore. Derrière lu la classe rigolait à ses frasques mais, lu avait peur, peur de la douleur et d'être la risée des autres. Béryl fut sortit de son sommeil par le bruit dans le couloir. Il était déjà l'heure de se lever et ul avait l'impression de ne pas avoir dormis. Tricia grogna dans son sommeil et ul devina qu'elle serait difficile à sortir du lit. Profitant qu'il y ait peu de monde, Béryl alla dans les salles de bain pour un brin de toilette. Ul choisit la vasque la plus éloignée des autres, se retrouvant alors dans un coin avec une vieille fenêtre ouverte dont les barreaux semblaient fragiles. Comme personne ne s'intéressait à lu, ul s'approcha pour tester le maintient. Un grincement lu fit comprendre qu'il n'y aurait pas besoin de beaucoup d'effort pour faire céder les barreaux. Ça ne faisait déjà qu'une journée qu'ul était là et ul avait déjà trouvé une porte de sortie. Il faudra prévenir Tricia quand elle se serait levée.
Plus la matinée avançait et plus il y avait de monde dans les couloirs. Impossible de parler à Tricia tranquillement, surtout qu'elle mettait beaucoup de temps à se préparer. Maquillage, coiffure et la longue décision de comment elle allait s'habiller aujourd'hui. Le moment se présenta lorsqu'uls furent installé.es à la table du petit déjeuné.

- Il y a une fenêtre dans la salle de bain. Les barreaux sont branlant. Je suis sûr.e qu'on peut les déloger et sortir par-là.

- Pourquoi tu veux sortir par le fenêtre ? Pouffa la jeune fille en croquant dans une tranche de brioche allégrement tartinée de confiture à la mûre.

- On pourrait explorer l'école de nuit !

Les yeux de Tricia brillèrent enfin d’intérêt. Il n'y a rien de plus fascinant qu'une école sous la lumière de la nuit. L'interdit, l'obscurité, le danger et l'aventure. Tous les éléments réunis pour pousser un adolescent à enfreindre les règles. Mais Tricia ne semblait pas très rassurée à l'idée de n'y aller qu'à deux.

- Qui est-ce que tu veux faire venir ?

Béryl venant d'arrivé.e, ul ne connaissait pas encore les autres élèves. Mais ul pensait quand même que ça serait une bonne idée d'ajouter du monde. Plus on est de fou et plus on rit. Son amie pointa alors un garçon à une table voisine. La peau mat, des dreadlocks décolorées sur les pointes et un style décontracté de la cité. Remarquant qu'on le pointait du doigt, il se tourna pour regarder vers la table des deux ami.es. Béryl fut alors fasciné.e par son piercing au nez et ses énormes créoles. Son visage fin avait des allures féminines qui contrastaient avec ses habits très masculin. Souriant à Tricia, il se leva et rejoint leur table avec son plateau.

- Je te présente Kai. Il vient de Kickenham et c'est un habitué des maisons de correction.

- Je suis mieux ici que chez moi ! Au moins, j'ai de quoi manger à tous les repas.

Il était grand, finement musclé et son visage avait quelque chose d'attractif. Il remarqua rapidement que Béryl le reluquait avec curiosité et il ne s'en priva pas pour faire de même. Jusqu'à carrément demander s'ul était une fille ou un garçon. Béryl se renfrogna. Comme dire qu'on est un garçon alors qu'on est obligé d'aller dans le dortoir des filles et la salle de bain des filles. Kai sembla comprendre et prononça alors un mot tout nouveau pour Béryl. Transgenre. Kai avait grandit dans la rue, côtoyé pas mal de monde et divers milieu, notamment l'univers LGBT où il s'était fait de nombreux amis. Sans trop rentrer dans les détails, il parla du sentiment d'appartenir à un autre genre que celui de sa naissance. Perturbé.e par la conversation, Béryl ne pipa pas un mot. La présence de Tricia lu mettait mal à l'aise même si la jeune fille était plus concentrée sur son téléphone que sur eux. Heureusement, Kai remarqua son inconfort et changea de sujet pour parler de la visite nocturne à planifier.

- Je serais curieux de voir s'il y a des pokémons la nuit. Depuis que je suis ici, je n’aie encore jamais vu un seul pokémon. C'est comme si l'école les repoussait. C'est super bizarre. Aucun des profs n'en a un et personne n'en parle. C'est comme si on était dans une bulle spatio-temporelle, un univers alternatif où les pokémons n'existent pas.

Venant d'arriver, Béryl n'avait pas remarqué mais, Tricia confirma qu'elle non plus n'avait pas vue la queue d'un Rattata. Pourtant ils parlaient de pokémon dans la fameuse bible de l'école qui retraçait l'aventure de la Saint-Helen.

- Ouais ouais, c'est que au début. Mais à la fin de l'histoire la vieille interdit l'utilisation et la capture des pokémons. Elle pose carrément un veto et prône l'abstinence et la réussite par soi-même.

Choqué.e, Béryl réalisa que son rêve de devenir dresseur était carrément interdit ici. La colère gronda dans sa poitrine et ul se dit que le prochain professeur allait l'entendre s'exprimer. Il était hors de question qu'on lui interdise de capturer des pokémons.

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Apparition d'un pokémon sauvage (siège du géant)
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