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» (HS) 1.6/3 Les éoliennes, de l'électricité dans l'air !

Hiromasa Watanabe

Hiromasa Watanabe
Agent Alola

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Messages : 859

Région : Alola
Dim 29 Sep - 10:05
Suite eux événements tragiques qui se sont déroulés dans notre classe, nous nous étions tous retrouvés dans un avion, en direction de la région de Sinnoh. Là-bas, un champion d’arène et ami de notre directeur nous attendait, pour nous apprendre tout un tas de choses sur les fossiles Pokémon. J’étais très impatient, car à Alola, les Pokémon préhistoriques étaient inexistants, ou très rares. Alors aller visiter un musée qui y est dédié et en plus de ça aller voir des sites de fouilles, c’était une sacré compensation ! Je ne connaissais pas du tout la région et je n’étais pas le seul dans la classe. Dans l’avion, je m’étais retrouvé aux côtés de notre délégué, avec qui je n’avais pas vraiment discuté du trajet. Même si nous avions pu nous mettre au clair avant de partir en voyage, l'eau avait besoin de couler sous les ponts. Alors, je m’étais concentré sur mon autre voisine de siège, Juliet, qui était en train de regarder un article sur sa tablette. Du coin de l’œil, je pouvais lire qu’il s’agissait d’une pension pour Pokémon. Je jamais entendu parlé de cet endroit, cela avait forcément piqué ma curiosité. « C’est une pension pas trop loin de la ville de Charbourg. Je pensais aller y déposer mes Pokémon le temps de notre séjour à Sinnoh. Tu veux m’accompagner, Hiro? » Je ne connaissais pas grand-chose de Juliet, cela nous donnerais au moins un prétexte pour apprendre à se connaître tous les deux. Surtout que sans cette proposition, je savais que j’allais me retrouver seul pendant un moment…

J’avais donc accepté la proposition. L’idée de déposer mes Pokémon à la pension me paraissait intéressante. Pikachu et Brindibou méritaient bien du repos, surtout qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de souffler depuis le début des cours. J’avais gardé en tête le fait de ne pas y déposer Passerouge. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle avait rejoins notre équipe, et au moins, cela me permettrait d’apprendre à la connaître un peu plus. « Bien, je dois aller rencontrer Pierrick pour discuter du programme de la semaine. Je compte sur vous pour rester au moins par binômes. Je vous rappelles que vous êtes dans une région que vous ne connaissez pas. Rendez-vous ici, aux pieds de l’hôtel, à 18 heures. »

Ainsi, Juliet et moi avions pris un taxi en direction de Floraville, et de la pension des Éoliennes. Le taxi nous avais déposé à quelques kilomètres de la pension. Cela nous laissait le temps de sortir nos Pokémon et de profiter de ces derniers instants avec eux avant de les quitter pendant une semaine. « Juliet, je te laisse passer devant. Je vais profiter de ce moment pour discuter avec mes Pokémon. On se retrouve devant la pension? » A mes côtés se tenaient Brindibou, Pikachu, et Passerouge. Mes deux premiers partenaires n’étaient pas au courant de ce que je leur réservais pour cette semaine, eux qui étaient impatient de faire ce voyage scolaire avec moi. La situation avait prit une drôle de tournure, je m’attendais à ce qu’ils ne le prennent pas de façon joyeuse, surtout que j’avais bien détaillé que Passerouge passerait la semaine avec moi. Pikachu était le plus déçu, Brindibou lui, devait penser qu’une semaine sans entraînements, ça n’allait pas être de refus. Il m’a fallu de prendre la souris électrique dans les bras et de la câliner (sans compter quelques petits coups de jus désapprobateur) pour qu’il se fasse à l’idée qu’il ne pourrait pas y échapper. « J’espère que vous serez gentils avec l’éleveur de la pension, et surtout avec les autres Pokémon. Pas de farces, d’accord Pikachu?! » Alors qu’il venait de se vexer, feintant de ne pas comprendre ce que je pouvais lui reprocher, nous nous sommes tous mis à rire un bon coup, alors que je pouvais distinguer une tignasse blonde inconnue, et Juliet, qui était déjà en train de remettre ses Pokémon.

« Bonjour. Je m’appelle Hiromasa, et je voulais savoir si il était possible de laisser mon Brindibou et Pikachu le temps de notre voyage scolaire. Juliet a dû vous faire un topo de la situation? » La situation était la même pour nous deux. Une semaine d’étude intensive des fossiles Pokémon, des devoirs, les joies de l’école de dresseurs. Pikachu s’était senti rapidement plus à l’aise à l’idée de rester. Il devait sentir les émanations électriques environnantes alors que le nuage de poussière du chemin de terre se dissipait petit à petit. Nous avions mis moins d’une heure à rejoindre le complexe. Et nous avions donc un peu de temps à tuer. « Il est possible de rester un peu, le temps que nos Pokémon s’habituent à votre pension ? Je n’ai jamais été séparé des miens, et mon Pikachu risque d’être un peu grognon… J’adorerais voir les Pokémon que vous avez ici, vu l’espace, il doit y en avoir beaucoup! » Je retrouvais les étoiles dans mes yeux. Qui disait nouvelle région, disait surtout nouveaux Pokémon. Je me demandais surtout en quoi consistait le travail d’éleveur, et ce que cela pouvait engendrer comme travail et opportunités. A son tour, Juliet prit la parole au près de Nessa, lui donnant quelques informations sur ses propres Pokémon. Nous étions tous les deux un peu contrariés de devoir les laisser, mais l’atmosphère apaisante de ce lieu me laissait petit à petit penser que ce serait pour le mieux. Puis une semaine, ce n’est pas insurmontable !
Dépôt de Pikachu niv. 22 (0/2) à monter niveau 40 (0/4). Versement des 690p$ à Nessa (fait)
(HS) 1.6/3 Les éoliennes, de l'électricité dans l'air ! 2510
STATISTIQUES & CO:

Merci encore pour l'entraînement de mon Pikachu :) ! inRP la durée serait d'une semaine, un Brindibou se balade avec Pikachu, mais il est gentil 8D









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Nessa Finnegan

Nessa Finnegan
Eleveur Sinnoh

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Dim 10 Nov - 1:54
Aujourd’hui est une journée un peu particulière car Schmidt prend ses fonctions ici. Il est le premier sur le planning à commencer le travail. C’est purement logistique, si nous avions dû faire débuter les trois nouveaux employés de la pension en même temps, cela aurait été l’apocalypse. Il nous aurait été impossible de tous les suivre en même temps. Alors à chaque fois, ils ont deux semaines d’insertion, le temps qu’ils prennent leurs marques. J’ai misé sur Schmidt en premier parce qu’il connait le métier, plus que moi-même, donc cela devrait se faire sans difficulté. Il passe la journée avec Louis, j’ai pris la décision qu’il n’y aurait pas de roulement à l’accueil pour son premier jour, je m’en occuperai toute la journée. Il faut que je me déshabitue de tout ce que je peux faire ici, tout le temps, que je réduise mon activité. Je ne serai pas ici indéfiniment et je suis – tout compte fait – plus proche de la fin que du début. Il faut que j’assume ma décision et que je commence à en faire de moins en moins. M’occuper de l’accueil est donc un bon début. Sauf que bien vite, je m’ennuie. Enfin, je ne m’ennuie pas vraiment, puisque je m’occupe de quelques trucs en télétravail pour l’entreprise familiale, mais rien de grandement passionnant pour autant. C’est du travail qui doit être fait, que ce soit par moi, ou pas un autre membre de notre fratrie, alors autant que je profite du temps que j’ai à ne rien faire pour justement faire quelque chose. Après, si autre chose se présente, je n’aurais aucun scrupule à refiler le bébé et à m’éloigner de ces tâches administratives plus que fastidieux. Nous n’avons pas encore pris les rennes d’Emerson Corp, et ce que je fais vise à permettre la transmission de pouvoir, donc pas question d’être distrait ou quoi. Si je le fais, je dois être pleinement concentré. Sitôt que je pars sur autre chose, j’arrête. Ce n’est vraiment pas le moment de faire une boulette.

Sauf qu’au bout d’un moment, j’ai la tête complètement farcie avec tout ça. C’est le signal pour la pause. Un thé, un casse-croûte et puis on y retourne. Je délaisse donc le comptoir de l’accueil et pars quelques minutes en direction de la cuisine. Je fais chauffer l’eau puis infuser mon thé, et me prépare un petit sandwich au beurre et à la confiture. J’ai eu envie de sucré, comme c’est souvent le cas quand je m’épuise sur des tâches plutôt intellectuelles, enfin, où il faut réfléchir. Parce que bon, intellectuel et moi… ça ne fait clairement pas un ! Qu’importe, ma tasse de thé prête et ma collation en main, je reviens à ma place et au moment de m’installer, je vois passer par la porte – volontairement laissée ouverte pour profiter du temps et du courant d’air – une adolescente. Je suis assez curieux de la voir entrer seule, j’aurais pensé qu’un adulte l’accompagnerait. Quoique je juge un peu vite, elle est peut-être à peine majeure. Je vais attendre d’en savoir un peu plus. « Bonjour, bienvenue aux Éoliennes. Je suis Nessa, éleveur ici, je peux faire quelque chose pour toi ? » Le tutoiement, encore et toujours. Pour changer. La demoiselle m’explique alors qu’elle est venue ici avec un camarade de classe à elle, qu’ils sont originaires d’Alola et qu’ils sont à Sinnoh pour un voyage scolaire, un truc d’archéologie à Charbourg si je comprends bien. Je suspecte que Pierrick joue un rôle là-dessus, mais je ne vais pas le déranger avec un message pour savoir si c’est bien le cas. Il doit avoir mieux à faire, et moi aussi, en fait. Surtout que j’ai la suite de l’explication, ils voudraient déposer leurs Pokémon ici le temps de leur voyage, ce qui me semble étonnamment responsable pour une fille de son âge. Je suppose que leurs Pokémon ne doivent pas être bien vieux, alors les trimbaler en permanence de lieux inconnus en lieux inconnus risque de ne pas être simple à gérer. Les confier à un éleveur est une sage décision. Surtout qu’ici, ils seront clairement choyés.

Entre alors un second adolescent que je suppose être l’ami en question. Il se présente et m’explique vouloir déposer ici son Brindibou et son Pikachu. Je note qu’il n’est pas question du Passerouge, pour des raisons auxquelles je n’ai pas à m’intéresser. Je passe donc. « Oui, ton amie m’a bien tout expliqué. Et je suis Nessa Finnegan, le… responsable de cette pension. » C’est étrange de parler de la sorte, parce que c’est encore flou. Je suis encore éleveur ici, je suis encore éleveur tout court. Même si cela devrait changer, il n’y a rien d’acté. Je reste co-propriétaire des lieux et continue d’y travailler pour l’instant. Mais ça me fait tout bizarre. Je vais bientôt rendre la direction à Régis, alors cet entre-deux rend les présentations assez difficiles concernant mon statut dans cette pension. Il va falloir que j’y réfléchisse sérieusement, pour ne plus avoir ce genre de bug. Ce doit clairement être le genre de truc qui la fout mal. « En tout cas, il n’y a aucun problème. Vos Pokémon peuvent rester ici, on s’occupera d’eux avec plaisir. » Ils sont jeunes encore, si on peut leur éviter de galérer à gérer des Pokémon en voyage scolaire d’une semaine, autant le faire. Surtout que le planning est souvent chargé dans les séjours comme ça, ils risquent de ne faire que courir à droite et à gauche. C’est vraiment une sage décision de leur part.

Le jeune homme me demande alors s’ils peuvent tous deux rester un peu ici, pour laisser un peu de temps à leurs compagnons de s’habituer aux lieux. Il m’explique également que c’est une première pour lui comme pour ses Pokémon d’être séparés. Ce n’est jamais très évident à vivre, mais pour une semaine, ils devraient s’en remettre, d’un côté comme de l’autre. L’adolescent finit par faire part de sa curiosité à propos des Pokémon présents. Je reconnais bien là cette fougue de la jeunesse. Enfin, je dis ça comme si j’étais vieux. J’ai largement le temps avant d’être vieux. Enfin je crois. Est-ce que je me sens vieux ? Non. Je sais logiquement que je suis jeune, mais c’est tellement bizarre de voir son âge avancer et de savoir qu’on est de moins en moins un enfant, et donc de plus en plus un adulte. Enfin bref, ce n’est pas le sujet. « Vous pouvez rester aussi longtemps qu’il vous plaira. Je peux vous montrer un peu les lieux, si vous voulez. » Je ne sais pas vraiment s’ils ont le temps, en fait. Je leur propose, et puis on verra bien, de toute façon, ça ne mange pas de pain. Ils ont l’air plutôt agréables, pas du genre sales gosses rebelles qui remettent en question l’autorité des adultes et qu’on a envie de claquer pour les remettre à leur place. Donc pourquoi pas. Je suppose que ça leur fera plaisir. Et puis je me dis que je vais pouvoir jouer les profs vite fait au passage, aussi.

Ma réflexion se poursuit cependant sur un tout autre sujet. Dans cette discussion avec les deux adolescents, il y aura forcément un moment où la question du tarif devra être abordée, le monde n’est malheureusement pas rose. Sauf que ce sont des gosses, ils peuvent quand même avoir leur monde un peu rose, non ? Je ne sais pas, je me vois mal leur demander de régler une facture, ou de l’envoyer à leurs parents ou quelque chose du genre. Vraiment, cette idée ne me plaît pas, et je me dis que pour des Pokémon si petits, qui demandent relativement peu d’entretien et de travail, je peux faire l’impasse sur un paiement. D’autant plus pour une semaine. Ce n’est rien. Au pire, j’utilise ma thune perso pour renflouer le truc, mais c’est infinitésimal. Juste que je ne vais pas facturer ça à des gosses quoi. C’est juste hors de question. « Et pour ce qui est des frais de pension, considérez que c’est un cadeau de la maison. Ne vous embêtez pas à dépenser votre argent de poche ou à demander à vos parents. Ce n’est pas grand-chose et ça me fait plaisir. » La bonne action de la journée, on va dire ça comme ça. Pour e que cela représente, cela ne risque pas de faire un trou dans notre budget. Et puis bon, limite j’en parle pas à Régis et ça passe. Même limite qu’il sera totalement ok avec ça. Il est le premier à râler que les gamins ne savent plus s’occuper des Pokémon aujourd’hui, qu’ils ne savent pas considérer leurs besoins et se contentent de leur imposer leur vie. Alors pour ces deux-là qui semblent suffisamment conscients pour déposer leurs Pokémon ici, il ne devrait pas râler de mon initiative. Je ne crois pas. Même s’il aime bien râler de manière générale. On verra bien. De toute façon, maintenant que c’est dit, c’est dit. Et je ne compte pas revenir là-dessus.



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Hiromasa Watanabe

Hiromasa Watanabe
Agent Alola

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Région : Alola
Lun 6 Jan - 12:21
« J’ai hâte de retrouver mes Pokémon ! Après ces derniers jours de folie, ils m’ont drôlement manqués! » Juliet était silencieuse depuis que nous étions sortis des mines de Charbourg. Elle avait ses raisons, et il était compréhensible que ce genre de trahisons pouvait faire réfléchir. « Tu sais, tu peux me dire ce qui te tracasse.. » Mais je n’en su rien de mieux alors que nous montions dans le taxi qui allait nous amener à la pension de Nessa Finnegan. Le trajet était pesant. Je ne pouvais pas profiter pleinement du plaisir de retrouver mes Pokémon alors que mon amie était perdue dans le vide. « Dis Hiro… tu peux aller récupérer mes Pokémon pour moi ? Je ne me sens vraiment pas à l’aise. » Je lui avais répondu positivement à sa requête, loin de moi l’envie de la contrarier. J’avais fini par me rendre à l’évidence, les Pokémon peuvent apporter des incertitudes et de la folie dans ce monde. Il était évident maintenant que cela n’était pas à la portée de tous. L’être humain avait le pouvoir de rendre tout ça à son image et les tordus ont plus d’impact sur ceux qui ne pensent pas à mal. Il était certain que la folie de cette histoire nous dépassait, jeunes adolescents. Mais les seuls à pouvoir influer l’avenir, c’est aussi à nous d’agir. En cette veille de départ de la région d’Unys, j’étais remonté à bloc. Le taxi serra son frein à main, me signalant que nous étions arrivés à destination. Le regard de ma camarade fuyant, j’étais sorti du véhicule, n’ayant pas de temps à perdre.

En marchant le long de ce chemin menant à la pension, je me demandais à quel point mes Pokémon avaient changés en une semaine. J’étais conscient de leurs habitudes taquines, et la seule chose qui me préoccupait était de savoir si ils avaient eu un bon comportement en mon absence. Déjà que je payais un service, loin de moi se trouvait l’envie d’apprendre que cela c’était mal passé… la honte que ce serait !

Une fois dans la propriété, je voyais au loin un rassemblement de personnes et une odeur appétissante s’en échappait. Avec un peu de chances, j’arrivais au moment de manger et je pourrais partager un moment avec l’éleveur de la région ! La dernière fois j’étais parti très rapidement après avoir déposé mes Pokémon, je voulais au moins prendre le temps de le remercier pour son travail ! Sortant de nulle part, Brindibou m’avait foncé droit dessus, terminant sa course dans mes bras, m’enveloppant de ses ailes. J’étais ému et fier de retrouver mon starter en pleine forme. Mais j’étais surtout heureux de le voir se jeter sur moi, lui aussi m’avait sacrément manqué pendant cette période ! Mon chemin continuait jusqu’au groupe, ce fut à ce moment que la chevelure blonde de l’éleveur sortit du lot pour se distinguer parfaitement. Ce fut avec mon plus beau sourire que je m’adressais à lui alors que j’étais encore à quelques mètres. « Bonjour monsieur Finnegan ! Je suis Hiromasa d’Alola. C’est aujourd’hui que je viens récupérer les Pokémon que mon amie et moi avions confiés! »

Le temps de m’approcher de l’éleveur, j’avais remarqué qu’à ses côtés se tenait mon Pikachu. Il semblait si rayonnant, et peut-être un peu plus gros qu’avant. Quand nos regards se sont croisés, il se mit à bondir dans ma direction, arrivant par mes jambes et dégageant au passage Brindibou qui était bien installé dans mes bras. Ce dernier s’était mis à voler sur place au dessus de ma tête, lançant un regard noir à la souris électrique. Je poussais un profond soupire, non content de l’image que je donnais face à Nessa. Moi qui aurait espéré que cette session en pension allait les rapprocher, c’était un gros doigt dans l’œil que je me mettais.

« J’espère que ces deux-là ne sont pas trop chamaillés pendant le séjour ! Je n’arrive pas à les faire s’entendre parfaitement. C’est à croire que Pikachu prend ça pour un jeu… Mais j’ai du mal à lui expliquer, il est tellement mignon et borné! » Je lui caressais la tête pendant que Brindibou essayait de se trouver une place sur mes épaules, avant de trouver refuge en plantant ses serres dans mes cheveux. Il était en train de s’endormir et je le pris dans mes bras après avoir déposé Pikachu. Ce dernier aurait préféré rester dans mon étreinte, mais il lui semblait plus intéressant d’aller voir les autres Pokémon du coin une dernière fois avant le départ. « Je peux vous poser une question ? Il vous est déjà arrivé de rencontrer des dresseurs malintentionnés ? Je me demande si il existe des Pokémon mauvais, ou si ils le sont simplement parce que leurs dresseurs ont des intentions néfastes... » Ouvrir une pension devait être accessible qu’à une catégorie de personnes qui ont fait leurs preuves, je pouvais bien espérer avoir quelques conseils de quelqu’un de plus expérimentés sur la question. Il régnait ici une certaine tranquillité alors, je ne pouvais pas qualifier Nessa d’un dresseur aux mauvaises intentions. « D’ailleurs, j’ai cru comprendre que vous étiez coordinateur ! Vous avez un palmarès ? » J’ignorais complètement la renommée actuelle de l’éleveur, et j’ignorais encore plus qu’il allait devenir mon adversaire dans les prochains mois.

Le temps passait vite, et je n’avais pas fais attention à l’heure qui tournait. C’était un privilège d’avoir pu confier mes partenaires à une personne aussi qualifiée. Mais nous avions encore des choses à régler avant le départ demain pour rentrer à Alola. Je fouillais dans mon sac à dos, cherchant de la main mes économies, comme si je voulais éviter la boule noire. Mon côté radin aurait préféré filer à l’anglaise, mais mon incapacité à commettre des délits était plus grande. Un service rendu à un inconnu n’était jamais gratuit, j’en étais conscient en déposant mes partenaires ici. Mais ils avaient tous les deux bonnes mines, et il en était de même pour ceux de Juliet, cela devrait lui remonter le moral. « Merci énormément pour votre disponibilité ! J’aimerai rester plus longtemps mais je dois préparer ma valise, nous prenons l’avion demain matin. J’espère que nous aurons l’occasion de nous recroiser un jour, et que je serais devenu dresseur d’ici là! Brindibou, Pikachu, dites au revoir les amis! »

Le temps des au revoir et de rappeler dans leurs balles mes partenaires et ceux de Juliet était passé. Ma main s’était généreusement tendue vers l’éleveur d’Unys, lui tendant son argent dûment gagné. Mon sourire habituel le gratifiait de tous les remerciements possibles. Sans le savoir, il avait gagné mon respect pour son professionnalisme et sa qualité de dressage. J’espérais sincèrement que nos chemins se croisent de nouveau.
Merci pour ta rapidité et l'apprentissage donné à Pikachu ! Les Éoliennes viennent de gagner 5 étoiles sur l'Internet 8D
Les niveaux sont ajoutés et Pikachu est bien niveau 40









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Nessa Finnegan

Nessa Finnegan
Eleveur Sinnoh

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Dim 10 Mai - 4:27
L’effervescence. Depuis ce matin, ce n’est que ça. Je ne sais pas si les Pokémon se sont passé le mot, mais ils semblent débordants d’énergie. Pour le coup, ça tombe bien, parce que moi aussi. Depuis que ma décision est prête et en cours de finalisation, j’ai un regain de motivation et d’entrain qui était inespéré. En fait, je crois que le fait de savoir que d’être éleveur n’est pas une fin en soi, que je ne serai pas qu’éleveur, que je verrai plein de choses, pleins d’horizons nouveaux et que je pourrai aider le monde à avancer, à bouger, bah c’est libérateur pour mon cerveau. La routine, ce n’est pas pour moi. J’ai bien conscience que j’ai aidé en étant éleveur, pour plein de dresseurs, et plein de Pokémon. Je peux être fier de tout le boulot que j’ai réalisé ici. Ça me donne la patate. Et cette dynamique ambiante est porteuse. Les Pokémon à entraîner sont particulièrement motivés. Même que certains Pokémon qui ne sont pas concernés par ces entraînements viennent se prêter au jeu. Bon, après, il y a toujours ceux que ça galvanise un peu trop. Typiquement Clifford. Déjà que le Caninos a du mal à se tenir, là, c’est encore pire. Il faut le contenir car il court, il saute de partout, il fait la fête à tout le monde. Je me dis qu’à un moment, il va bien être fatigué, mais non, même pas ! Il pète la forme. Mais ça va, comme il n’est pas méchant, il suffit de lui trouver une occupation, ou un copain de jeu. Moe est bien plus calme, mais avec sa laine qui la protège, elle n’a pas vraiment peur d’être bousculée par le canidé bleu. C’est déjà ça. Au final, la Wattouat distrait suffisamment Clifford pour que je puisse mener à bien les entraînements et autres activités.

La matinée avance et – certains entraînements se passant mieux que d’autres – nous approchons de l’heure du repas. Cela se sent, car l’état de dynamisme a tendance à se changer en excitation, ce qui n’est pas une bonne chose. Ce n’est pas le même type d’énergie et c’est dans ces moments que les accidents arrivent. C’est pourquoi il faut être particulièrement vigilant. Cela irait bien plus vite si tout le monde se mettait aux fourneaux d’un coup, mais ce n’est pas une chose envisageable. Alors on se répartit, on fonctionne par roulement. Aujourd’hui, j’étais censé m’occuper de gérer les Pokémon avec Schmidt. Sauf que Maïa est là, et qu’elle a décidé qu’avoir onze ans était suffisant pour pouvoir le faire. Honnêtement, aucun de nous ne s’oppose à cela, nous sommes toujours preneurs de l’aide qu’elle nous apporte. Nous sommes tous conscients qu’elle veut devenir éleveuse, comme son père, et qu’elle était dans cette pension bien longtemps avant chacun d’entre nous. Cela n’a donc rien de choquant, et elle sait y faire, en plus de ça, elle est douée. Même si elle reste une enfant de onze ans. Ce qui m’arrange, c’est que Maïa est la seule personne pour laquelle Clifford va arrêter de me marcher dans les pattes, à essayer de me sauter dessus ou de me lécher la tronche. Il est bien trop affectueux, et trop joueur, et trop énergique. Trop too much, en fait. Exactement comme moi, quand on y réfléchit bien. Grand Arceus… C’est ça l’effet que je fais aux gens ? J’espère que non ! Enfin bref, la nourriture arrive et on passe encore un cran au-dessus en termes d’excitation. C’est là qu’il faut faire preuve d’autorité, de se la jouer chef de meute. L’autorité n’est pas vraiment une composante naturelle chez moi, mais il y a des moments où il faut s’imposer et le déjeuner en fait partie.

Tout se passe bien, sans grande embrouille, seulement Spyros qui s’agace un peu de voir Clifford s’agiter dans tous les sens à côté de lui et qui vient renifler ce qu’il mange de temps à autres. Et ça, je ne m’en rends compte que grâce au lien télépathique que nous partageons, parce que rien ne se voit de l’extérieur, il se contente de l’ignorer, tant bien que mal, ou simplement de le repousser doucement quand il devient vraiment trop envahissant. Ce n’est vraiment pas simple de lui faire comprendre la notion d’espace personnel, mais j’y travaille. C’est du dressage des plus basiques, et pourtant Clifford a beaucoup de mal avec ça. J’ai demandé des conseils aux éleveurs qui s’occupent des Caninos formés pour les agents de police, estimant que cela devait faire partie du truc que de les rendre le moins affectueux possible lorsque c’est nécessaire. Enfin bref, il y a encore du boulot avec ce polisson. Mais la grand-messe qu’est le repas fait s’éloigner cette idée. Ma concentration se reporte sur chacun des Pokémon, je vérifie qu’ils mangent bien tous. Car un changement brusque dans l’alimentation d’un Pokémon est souvent le premier signe que quelque chose cloche. Mais rien à signaler. Et tant mieux !

J’avais fini par m’asseoir, au milieu de tout ça. Jusqu’à ce que le Brindibou prenne son envol et file à toute vitesse. Je me lève donc, histoire de voir où il va. Je constate alors qu’il s’est dirigé droit vers son dresseur. Ah, c’est donc aujourd’hui que les deux jeunes viennent récupérer leurs Pokémon. J’ai dû me planter dans mon calcul, je croyais que c’était demain. Enfin, ce n’est pas comme si ça change quelque chose. En dehors du fait que je devrais être un peu plus précis sur mon planning, là, c’est une petite erreur, mais vu mon emploi du temps surchargé, mon inattention pourrait aboutir à une erreur bien plus conséquente. Genre grosse boulette à la Nessa. Le jeune homme me salue et je lui réponds. « Bonjour Hiromasa, content de te revoir ! » Voir le Pikachu débarquer et plus ou moins chasser le Brindibou des bras de son dresseur ne me surprend pas vraiment. J’ai pu constater que le rongeur prenait un malin plaisir à embêter son comparse. Je ne suis pas parvenu à déterminer s’il était question de jalousie, mais je n’en ai pas eu l’impression, car le Brindibou n’a pas été le seul qu’il a enquiquiné. Le jeune Hiromasa s’inquiète quelque peu de l’entente entre les deux. « Tu sais, ils ne sont pas obligés d’être les meilleurs amis du monde. Ton Pikachu semble être du genre taquin, et ça ne lui passera probablement qu’en vieillissant, et encore. » Certains ne se calment pas avec l’âge. Il faut se l’avouer, c’est pareil que chez les humains. J’aillais ajouter un truc mais je suis pris de court par une question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. Je m’interroge sur ce qui a pu conduite le jeune dresseur à cette question. C’est assez… sombre, et il est certain que ça ne vient pas de nulle part. « Et bien, oui. Malheureusement, oui, ça m’est déjà arrivé. Et je ne pense pas qu’il y ait vraiment de Pokémon mauvais par nature, même ceux que l’on sait être des prédateurs. Juste des Pokémon que l’on conditionne pour qu’ils laissent libre court à leurs pires instincts, ou que l’on contraint par la terreur et/ou la douleur. Rien de très reluisant. » Bonjour le moral dans les chaussettes ! J’espère que ça ne va pas me revenir ce soir en allant me coucher. Paie ton angoisse nocturne.

Aussi vite que le sujet est arrivé, il est reparti. Je suppose que ça ne devrait pas m’étonner, vu son âge. Et puis même moi, je suis encore capable de passer d’un sujet à l’autre comme ça, sans prévenir, alors que j’ai quand même quelques années de plus. Cette fois, la question me concerne directement, vu qu’elle fait référence à ma carrière de coordinateur. J’aime cette curiosité, même si j’ai toujours cette pointe de gêne à dire que je suis un vainqueur de l’Elite. C’est un fait, mais impossible de ne pas me sentir présomptueux en le disant. « Et bien, j’ai remporté ma première Elite, et j’ai obtenu le premier des trois rubans qu’il me faut pour y retourner. » Oui parce que je suis suicidaire. Comme si la première fois, je n’avais pas été assez stressé pour la prestation, il fallait que je me décide à remettre le couvert, un jour ou l’autre. Je ne m’appesantis pas sur le sujet, j’aurais été le premier que ça n’aurait pas intéressé si j’avais été à sa place. Après, c’est lui qui m’a posé la question, mais je pense que c’est plus de la curiosité qu’un véritable intérêt. Même si ça reste possible que je suppose mal.

Je le vois alors prendre son sac à dos et commencer à chercher dedans. Il m’explique alors qu’il ne peut pas s’éterniser ici car il repart demain matin pour sa région. C’est une chose que je comprends totalement. « Pas de souci, ça a été un plaisir. Et j’espère aussi, pour voir ce que tu deviendras. » Après m’avoir permis de saluer une dernière fois ses Pokémon, Hiromasa les rappelle dans leurs pokéballs, tout comme ceux de son amie d’ailleurs, qui n’est pas présente, cette fois-ci. Il me tend alors sa main, contenant de l’argent. Je ne sais pas s’il a simplement oublié ce que je lui avais dit lorsqu’ils étaient venu déposer leurs Pokémon ou si c’est juste qu’il tient à me payer, mais cela me fait sourire. « Ah non, j’étais sérieux, garde ton argent ! Vraiment. » Je ne tiens pas à ce que des adolescents me filent leur argent de poche, qu’ils se fassent plaisir avec ça. Cette semaine pour ces quelques Pokémon à la pension, c’est cadeau. La satisfaction d’avoir pu aider des petits jeunes – quelle horreur je parle comme un vieux ! – me suffit comme paiement. Ouais, c’est super niais. Et alors ? Je suis super niais, donc ça colle bien au personnage. Enfin bref.


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