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» Ferraille et intailles — Fuu.

Léocadia Sorbet

Léocadia Sorbet
Retraité

C-GEAR
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Région : Galar
Mar 2 Mar - 18:33

Ferraille et intailles, souterrains d’Almia.

Léo n’en revient toujours pas de participer à une fouille dans les souterrains d’Almia ! Son cœur bat un peu plus fort chaque fois qu’elle fixe son regard sur l’imposante entrée qui figure une grosse gueule noire prête à les engloutir, et à mesure qu’elle observe les autres participants, elle s’étonne de trouver parmi eux le visage tantôt enchanté et brûlant de dilettantes que l’expérience n’a jamais lassés, tantôt plus déterminé, parfois même blasé de creuseurs professionnels qui semblent s’être adonnés à l’exercice toute leur vie – et se dispensent par conséquent d’écouter attentivement les recommandations de leur guide. Léo laisse échapper un petit soupir inaudible, secrètement impressionnée. Comme elle leur envie leur assurance ! Elle-même est partagée entre l’appréhension et la surexcitation, trépignant sur place et peinant de plus en plus à garder sa contenance. Jusqu’alors, elle ne connaissait l’histoire de l’île qu’à travers les récits de sa tante et de Clara, sa meilleure amie, qui l’ont foulée bien avant elle pour en découvrir l’écosystème. De véritables aventurières, en somme ! Mais elle ? Elle ne doit sa présence ici qu’à un heureux hasard, plus particulièrement à Bastien, le compagnon de son oncle qui lui a remis son ticket – l’un des nombreux avantages dont il bénéficie grâce à son travail dans l’industrie du cinéma –, faute de pouvoir honorer l’invitation lui-même. Son premier réflexe, évidemment, a été de s’enquérir de la dangerosité de l’aventure, et si le caméraman s’est montré particulièrement rassurant à cet égard, l’invitant à y voir une expérience unique, à vivre absolument, Clara, pendant leur dernière conversation vidéo, s’est amusée à évoquer toutes les horreurs susceptibles d’arriver dans des souterrains fouillés de fond en comble par des chercheurs de trésors – se faire assommer avec une pelle et voler tout ce qu’elle aura pu déterrer étant la moins sordide d’entre elles. Des bêtises, se persuade-t-elle encore avec un sourire incertain ; des bêtises, oui, qu’elle a bien sûr omis de raconter à son papa au moment de lui annoncer l’incroyable nouvelle, reprenant mot pour mot les formules captivantes de Bastien afin de le rassurer. Elle a instinctivement perçu tous les efforts qu’il a dû fournir pour ne pas exprimer trop vivement son inquiétude, et c’est précisément à cet instant qu’elle a mesuré tout le chemin parcouru, par elle comme par lui : il y a quelques mois encore, elle n’aurait jamais consenti à participer à une telle aventure, quitter son cocon représentait déjà le comble de la hardiesse, et son papa a d'ailleurs eu tant de mal à la laisser partir ! Il aurait été inenvisageable pour elle de prendre l’avion toute seule, de quitter la région de Galar sans être accompagnée d’une figure protectrice. Mais ce long voyage entrepris pour retrouver sa maman, quoiqu’il soit loin d’être terminé, a déjà été on-ne-peut-plus formateur : sans avoir tout à fait endurci son tempérament de poltronne, elle se sent tout de même un peu plus confiante et assume de mieux en mieux son esprit aventureux. Une telle occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt ! ne cesse-t-elle de se répéter pour achever de se convaincre qu’elle a pris la bonne décision.

De toute façon, il est maintenant trop tard pour faire marche arrière. À vrai dire, la présence d’un guide l’apaise beaucoup, et elle a tout particulièrement veillé à ce que la batterie de son smartphone ne tombe pas à plat afin de ne rater aucun des appels inquiets de son papa. En arrivant, elle a un peu visité l’île, observé la faune et la flore locales, plus belles encore que dans les images légendées du petit fascicule mis à leur disposition pendant le vol, et dont la lecture l’a laissée rêveuse. Osera-t-elle l’admettre cependant ? Bien qu’elle soit très enthousiasmée par ce formidable projet écologique, elle n’a cessé de considérer avant tout la perspective des fouilles : après tout, c’est un peu comme une chasse au trésor ! Son papa lui en organisait souvent, quand elle était petite, et rien n’y fait : en dépit des traverses, elle est restée une grande enfant. Oh, elle aurait aimé pouvoir crâner joyeusement devant lui, tremblant imperceptiblement dans ses chaussures résistantes, vêtue d’un pantalon épais et d’un t-shirt achetés pour l’occasion, casque solidement enfoncé sur la tête et pelle sur l’épaule ! Et que dire de Chausson qui se tient vaillamment à ses côtés, prêt à faire appel à ses talents de fouisseur ? Pour la dixième fois, d’un message comportant plus d’émojis que de mots, elle rassure son petit papa quant à la présence de provisions dans son sac, puis acquiesce aux dernières explications de leur guide : après avoir pénétré dans les souterrains, les participants seront libres de mener leurs fouilles comme bon leur semble… « Mais pour ceux dont c’est la première fois, je vous recommande tout de même de trouver un binôme. C’est plus prudent. » Léo pâlit un peu, préfère avoir entendu quelque chose comme « C’est plus amusant. » Malheureusement pour elle, la petite troupe ne tarde pas à se disperser, et elle se retrouve seule, les yeux timidement tournés vers les rares personnes restées en retrait. Que faire ? Comme son regard croise celui d’un garçon à l’air sensiblement avenant, elle prend son courage à deux mains et décide de l’aborder : « Hm… Bonjour… ? Est-ce que ça vous embête si je vous accompagne ? C’est, euh… C’est ma toute première fouille et – grand, grand sourire candide – je me dis que ce serait plus drôle à deux ! Non… ? » Bien sûr, elle ne précise pas qu’elle a en réalité du jus de navet dans les veines et que, face au premier problème venu, elle risque fort de ne pas avoir l’esprit d’analyse nécessaire pour se soustraire à la panique et le résoudre en faisant preuve de logique et de jugement. L’air de rien, elle poursuit maladroitement : « C’est très joli, hein ? » En tout cas aussi joli que ne peut l’être une étendue de terre forée par endroits et jalonnée de pierres plus ou moins intactes dans un souterrain ! « Je veux dire, c'est impressionnant... » Son sourire se fissure un peu : « Vous… vous croyez que c’est dangereux ? » Puis elle secoue la tête : il ne s’agit pas de faire fuir un potentiel copain de fouille – en un sens, être bien accompagnée, c’est un peu comme se ménager une porte de sortie ; par conséquent, elle s’empresse d’ajouter : « Au fait, je m’appelle Léo ! Et lui – elle désigne le lapin de feu qui sautille fougueusement autour d’eux – c’est Chausson ! Il peut nous aider à creuser. » Léo prie intérieurement pour qu’il ne la refuse pas.

1115 mots.
Modération : Je voudrais creuser en B2 de la grille 2, s’il vous plaît ! blush



» Léocadia gazouille en #f7797d
Ferraille et intailles — Fuu. OW3jmbO Ferraille et intailles — Fuu. EnLBxDV Ferraille et intailles — Fuu. UuD7wCb Ferraille et intailles — Fuu. KnE7Vi1 Ferraille et intailles — Fuu. HhkLV7f Ferraille et intailles — Fuu. Zx5TnEV Ferraille et intailles — Fuu. FdwBm8t Ferraille et intailles — Fuu. DSxKBAJ
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Ada Freimann

Ada Freimann
Ex-Champion gris

C-GEAR
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Mar 2 Mar - 18:51
Bienvenue, Léocadia, dans les sombres et mystérieux souterrains d'Almia ! Je serai votre guide tout le temps que durera votre exploration.
Quels étranges objets allez-vous mettre au jour au hasard de vos fouilles ?

Vous voici sur la grille 2.
Pour creuser en B2, il vous faudra écrire 680 mots !


Ferraille et intailles — Fuu. Edel12Ferraille et intailles — Fuu. Kess1112Ferraille et intailles — Fuu. Akichi14



Ferraille et intailles — Fuu. NjTr5K4
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Fuu Tadokoro

Fuu Tadokoro
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Région : Kalos
Sam 6 Mar - 15:49

Ferraille et intailles


« Mesdames et messieurs nous arrivons en vue de l'île d'Almia. » annonça la voix du capitaine du navire. Fuu et Adélaïde s'avancèrent sur le pont, le garçon étant presque prêt à courir si cela n'avait pas été interdit par les règles du bateau. « Waouh ! » s'exclama-t-il subjugué par la vue qui s'offrait à lui. L'île semblait gigantesque. D'après les explications qu'ils avaient eu lorsque Fuu avait gagné son billet pour les souterrains d'Almia, ce petit bout de terre regroupait tout un espace protégé pour les pokémons et bien évidemment tout un espace enfouis où le garçon allait creuser. Ce n'est peu dire que ce petit interlude souterrain n'était absolument pas prévu dans les plans du binôme. En effet, après leur arrivée à Relifac-le-Haut, les deux jeunes adultes avaient eu pour objectif de se rendre au centre historique de la ville, mais le gain d'un pass par Fuu pour participer aux souterrains d'Almia avait tout changer. Pourtant le jeune homme ne s'était pas attendu à gagner le grand prix en jouant à cette petite tombola sur laquelle ils étaient tombé à leur passage au port de Relifac-le-Haut, mais le destin avait été plutôt généré avec lui et à présent ils s'apprêtaient, après un long trajet, à arriver à Almia.

L'île était resplendissante et respirait la nature. Aucune installation humaine n'avait été autorisée à l'exception du centre d'accueil de l'île et des souterrains où se trouvait aussi une petite cafétéria pour se sustenter. Lorsque les deux compagnons de voyage arrivèrent sur la terre ferme, ils se rendirent directement vers le centre d'accueil où on enregistra la participation de Fuu. « Il faudra ensuite vous rendre à l'entrée des ruines où un guide vous attend avec le reste des participants. En revanche les accompagnateurs ne sont pas autorisés pour des raisons de sécurité. » expliqua l'hôtesse à l'accueil. Fuu et Adélaïde allaient devoir se séparer, mais en restant au café du centre, il n'y avait aucune chance que la jeune femme ne soit en danger. Puis de son côté, lui, bénéficiait de la présence de sa Roussil, Houka, toujours à ses côtés. « À toute à l'heure Fuu et amuses toi bien. » déclara la jeune femme aux cheveux argentés. Cette petite pause dans leur voyage allait aussi permettre à cette dernière de se détendre. Même si sa quête était importante, il ne fallait pas négliger de prendre des pauses de temps en temps et le menu des différents cafés affiché sur le panneau derrière le comptoir de la cafétéria était plutôt alléchant.

Fuu quitta le centre d'accueil pour se mettre en route vers l'entrée des souterrains. Les panneaux indicatifs étant assez clairs, le jeune homme n'eut pas de soucis à se faire concernant son pauvre sens de l'orientation et lorsqu'il aperçut au loin un important groupe de personnes, il sut qu'il était au bon endroit. « Allons-y Houka. » dit-il en accourant pour les rejoindre excité par l'activité qui allait s'offrir à lui. Le guide leur fit part de toutes les explications nécessaires tout en leur fournissant à chacun le matériel obligatoire, pelle et casque sur la tête. « Woah trop coooool. Regardes Houka j'ai l'air d'un véritable chercheur ! » s'exclama le garçon qui regrettait de ne pas avoir d'appareil photo pour immortaliser ce moment. Les souterrains étant immenses, une certaine liberté s'offrait aux participants pour les fouilles et ce malgré leur important nombre. Il suggérait cependant aux plus novices de se trouver un partenaire par précaution. Après tout cela restait un lieu enfoui, il n'était pas question de s'y perdre. Se connaissant très bien, Fuu ne pouvait qu'être d'accord avec le guide et puis se trouver un partenaire serait d'autant plus amusant. Faire des rencontres rendrait les fouilles plus excitantes. Cependant beaucoup de participants étaient déjà partis dans une optique de " premier arrivé, premier servi " espérant sans doute tomber sur une grosse trouvaille dans ces souterrains. Fuu regarda autours de lui dans l'espoir de trouver quelqu'un aussi à la recherche d'un partenaire, jusqu'à ce que l'on vienne directement l'aborder.

La jeune femme, souriante, semblait être la partenaire idéale de par la sympathie qu'elle dégageait au premier contact (mais rappelons que pour Fuu, 90% des personnes sur Terre lui apparaissaient sympathiques). À ses côtés se trouvait une petite créature que Houka observait attentivement. À l'instar de la demoiselle qui avait abordé Fuu, son dynamisme dans ses sauts et sa petite bouille lui donnait un air tout à fait sympathique et digne de confiance. « Oh ce serait avec plaisir ! Je dis oui ! » s'exclama le garçon en guise de réponse ne faisant aucunement attendre son interlocutrice. Un grand sourire s'était dessiné sur son propre visage, ravi d'avoir trouvé quelqu'un aussi vite. « Je cherchais un partenaire aussi ! J'ai dû laisser mon amie qui n'avait pas de ticket pour les souterrains au café de l'accueil alors faire les fouilles seuls ce n'est pas très marrant. On va bien s'amuser ! » ajouta-t-il sa voix trahissant son excitation. La demoiselle lui fit part de quelques observations sur leur futur terrain de jeu et Fuu ne put qu'acquiescer « C'est gigantesque même ! J'ai hâte de voir ce que l'on peut trouver en creusant ! Et en plus on a le droit de tout garder ! » dit-il. Peut-être allaient-ils découvrir des objets super ultra rares et qu'il aurait assez d'argent ensuite pour manger les repas les plus succulents du monde. Aaaaah. « Mais non je ne pense pas que ce soit dangereux. » répondit le jeune homme après avoir entendu la faible phrase de la jeune femme, oubliant un instant ses rêves gourmands. « Nous avons un casque après tout ça devrait aller ! » précisa-t-il comme si la protection de sa tête suffirait à lui assurer une survie quelle que soit l'épreuve.

Léo se présenta ensuite et présenta son pokémon du nom de Chausson. « Un drôle de petit prénom ! » déclara le garçon en souriant, mais il trouva cela très mignon. Par curiosité il sortit son pokédex pour examiner la créature. Il s'agissait d'un Flambino, le pokémon Lapin, un type feu comme Houka. « Eh bien moi c'est Fuu ! Et voici Houka ma Roussil. Enchanté ! » dit-il et la pokémon du garçon hocha de la tête pour appuyer les salutations de son dresseur. « Je suppose que nous pouvons nous mettre en route alors ! Il ne faudrait pas que nous rations tous les trésors quand même ! » suggéra-t-il pelle en main qu'il passa sur son épaule pour plus de facilité dans ses mouvements. Une fois qu'ils s'engouffrèrent dans le grand trou qui servait d'entrée à la grotte, l'obscurité se fit presque instantanément comme si la nuit s'était imposé. Cependant de multiples lanternes avaient été disposés le long des chemins pour permettre un éclairage continue des tunnels et Fuu avait son arme secrète. « Houka ne va pas trop pouvoir nous aider pour creuser, ce n'est pas vraiment son truc, mais grâce à elle nous aurons beaucoup de lumière ! » déclara le garçon à Léo avant que la concernée ne sorte le bout de bois de sa queue qui s'alluma instantanément et délivra une source de lumière supplémentaire. « Donc d'après le guide nous devons trouver un espace assez large pour pouvoir creuser donc tout ce qui ressemble à une petite salle je suppose. » Les tunnels étroits par lesquels ils passaient pour circuler étaient hors de question pour des raisons de sécurité. Il ne s'agissait pas de creuser à ces endroits risquant ensuite de les boucher et d'empêcher tout passage rendant difficile la sortie de du tunnel. En attendant qu'ils trouvent ce premier endroit, Fuu demanda à sa camarade de fouille. « Tu viens de Kalos toi aussi ou d'une autre région ? »

Modération : Fuu creuse en B2 de la grille 3 s'il vous plait

1381 mots



FUU TADOKORO × Just like the flowers, that bloom and fall, repeat over and over again, keep the flame alive.

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Arthur Stockton

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Sam 6 Mar - 17:56
Bonjour Fuu !

Vous creusez en B2, pour obtenir votre lot, il vous faudra creuser sur 680 mots.

Bonne chance !



Plus belle la vie.:

Ferraille et intailles — Fuu. NjTr5K4 Ferraille et intailles — Fuu. 4s88vNC Ferraille et intailles — Fuu. MwFTvxq Ferraille et intailles — Fuu. LcCFvNF Ferraille et intailles — Fuu. BrHDO7w Ferraille et intailles — Fuu. 8UquPrB
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Léocadia Sorbet

Léocadia Sorbet
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Région : Galar
Mar 9 Mar - 18:03

Ferraille et intailles, souterrains d’Almia.

Pour son plus grand bonheur, le garçon ne manifeste aucune réticence à sa demande et l’honore même d’une acceptation immédiate, rendue plus précieuse encore par son sourire communicatif. Léo rosit, enchantée, et s’exclame aussitôt : « Oh, merci !! » avant d’esquisser les derniers pas qui les séparent. En vérité, c’est drôle : il se montre si avenant et elle se reconnaît si bien dans son expression engageante que, l’espace d’une seconde, il lui semble se regarder dans un miroir. Son propre visage s’ensoleille pour de bon et, oubliant les craintes qu’elle vient de formuler, elle se laisse tout à fait gagner par son enthousiasme débordant. Ses traits s’animent à mesure qu’elle l’écoute : un sourire pour lui signifier que le plaisir est partagé, une expression désolée lorsqu’il révèle avoir dû laisser une amie derrière lui, puis de nouveau le contentement à la perspective récréative des fouilles : « Il faut penser au moment où vous pourrez tout lui raconter ! » dédramatise-t-elle en hochant la tête ; des aventures épiques ! mais pas trop quand même, espère-t-elle secrètement. Elle trépigne presque, éprouvant un agréable sentiment de familiarité face à sa volubilité : comme chaque fois qu’elle rencontre quelqu’un de nouveau, son univers rétrécit jusqu’à en faire son centre ; sa curiosité inapaisable la rend attentive à tout ce qu’il peut bien révéler de lui. Surtout, il a le bon goût de lui dire exactement ce qu’elle veut entendre, en somme de se montrer rassurant. Reconnaissante, elle porte une main à son casque, comme pour dire qu’elle le croit volontiers et qu’elle se sent pratiquement invincible grâce à lui en dépit de son aspect inesthétique.

La timidité avec laquelle elle l’a abordée n’est plus que de l’histoire ancienne. Alors qu’ils se présentent, elle s’amuse de son commentaire sur le prénom de Chausson : « N’est-ce pas ?? Son nom complet c’est Chausson à l’abricot – on est cuisinier-pâtissier de génération en génération dans la famille ! » C’était ça ou Chamonix. Elle n’a pas manqué de remarquer le pokémon du garçon, évidemment : « Enchantée, Fuu, sourit-elle en dodelinant de la tête. Et Houka ! Comme elle est jolie ! » Après une seconde d’hésitation, elle se permet d’imiter son compagnon de fouille et de consulter son pokédex à son tour. Chausson, lui, se montre beaucoup moins posé que Houka : à en juger par ses sautillements, il se fait violence pour ne pas se mettre immédiatement à la taquiner – en embrasant lui-même la brindille qui dépasse de sa fourrure, par exemple. Pourtant, quelque chose en elle lui en impose encore – sans doute sa forme évoluée, quand lui se complaît pour le moment dans sa condition de lapereau. Léo garde un œil sur lui, tout en approuvant l’exhortation de Fuu à se mettre en route : « Oui, vous avez raison ! » Elle raffermit sa prise sur le manche de sa pelle et se dirige avec lui vers le tunnel principal. « En arrivant sur l’île, j’ai entendu quelqu’un se plaindre de n’avoir trouvé que des paires de chaussettes ! Je ne sais pas si c’est vrai… Mais – elle rit doucement – même des chaussettes prennent une certaine valeur par le simple fait d’avoir été trouvées dans les souterrains d’Almia, non ? Je me demande bien comment elles ont atterri là ! » Elle croit entendre la voix de Clara lui susurrer sinistrement : non, tu ne veux surtout pas savoir. Et comme pour exorciser ce mauvais esprit, elle pouffe à nouveau. En réalité, elle éprouve le besoin de parler continûment car la lumière s’est considérablement affaiblie malgré les lanternes qui jalonnent les parois du tunnel. De plus, l’air s’est brusquement rafraîchi – aussi sa légère chair de poule n’est-elle due qu’au froid et pas à la peur, se persuade-t-elle avec une candide mauvaise foi.

Heureusement, Fuu semble avoir été mis sur sa route tout spécialement pour la rassurer. Lorsque l’éclairage s’intensifie soudain grâce à sa Roussil, Léo laisse échapper un sifflement d’admiration : « C’est beaucoup mieux comme ça ! Merci, Houka ! » Cependant la flamme rend Chausson un peu fou : elle le voit qui s’amuse à souffler doucement dessus, ce qui lui vaut un rappel à l’ordre à la fois gêné et amusé : « Chausson, un peu de tenue enfin… ! » Le lapereau fronce le museau avant de se rapatrier tout près de sa maîtresse, sans pour autant quitter des yeux la flamme de la Roussil, comme s’il ourdissait déjà sa prochaine malice. « Je n’avais jamais vu de Roussil jusqu’à maintenant ! remarque-t-elle rêveusement. Le fouisseur et l’éclaireuse ! Je suis certaine qu’ils vont former une bonne équipe ! Et nous aussi ! Même si j’aurais dû penser à mettre des boucles d’oreilles qui brillent dans le noir… Pff, quelle amatrice je fais ! » Par bonheur, ses bavardages incessants ne provoquent aucun éboulement et ils progressent dans le tunnel principal sans encombre. Elle papote infatigablement, acquiesçant avec enthousiasme aux réflexions de Fuu. Les autres les ont déjà bien devancés, mais cela ne lui fait rien : elle est entièrement concentrée sur son camarade, impressionnée par l’aisance avec laquelle il s’exprime. N’est-ce pas merveilleux, cette façon qu’il a de s’enquérir de sa région d’origine tout en révélant la sienne ? Comme s’il devançait délicatement sa curiosité, la légitimant sans réserve, en la dispensant de la formuler – ainsi ne craint-elle pas de paraître indiscrète ! Léo pousse un petit soupir de contentement et de gratitude, avant de secouer négativement la tête : « Je viens de Galar ! Et ça fait sacrément loin ! J’ai dû – elle compte sur les doigts de sa main restée vacante – prendre le train, puis l’avion, puis la navette maritime qui nous amène sur l’île… Pas très écologique, tout ça – elle rit nerveusement – mais je n’ai toujours pas de pokémon de type vol… ! » Elle coule un regard intrigué vers lui, déjà rattrapée par son désir d’en apprendre plus à son sujet – et pour ce faire elle louvoie : « J’aimerais beaucoup aller à Kalos ! J’ai une copine qui habite là-bas, on s’écrit régulièrement… La dernière fois, elle m’a envoyé une carte postale de Romant-sous-Bois, ça a l’air vraiment ravissant ! » Chausson remue-t-il les oreilles pour l’avertir qu’elle parle trop ? Elle ne veut rien savoir. « Mon papa y est allé, lui, pour, euh, sa formation culinaire… Vous avez une gastronomie très raffinée, il paraît ! » L’air de dire : parlez-moi donc de vos plats préférés ou dites-moi ce que vous mangez, je vous dirai qui vous êtes. Elle lui sourit et se met à l’observer avec intérêt.

Cependant l’aspect du tunnel commence à changer, et bientôt, il se divise en trois galeries. Léo s’immobilise, de nouveau en proie à l’inquiétude. Elle échange un regard avec Fuu et lui demande d’une voix incertaine : « Gauche, milieu ou droite… ? » À gauche, il semble faire particulièrement sombre, comme si les lanternes n’y fonctionnaient plus du tout ; au milieu, le tunnel déverse une étrange brume qui semble sortie d’un rêve sinistre ; à droite, le passage est un peu plus large et leur renvoie l’écho mourant d’un son lancinant qu’elle n’identifie pas.

1185 mots.

Modération : Merci beaucoup pour l’accueil, Ada ! cheer Léo vient donc de creuser un trou assez grand pour y tomber ! /paf



» Léocadia gazouille en #f7797d
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Mao Aying

Mao Aying
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Mar 9 Mar - 21:12
Tu creuses, tu creuses...:


Dessin d'Alan ♥️
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Fuu Tadokoro

Fuu Tadokoro
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Sam 13 Mar - 17:15

Ferraille et intailles


Le sourire sur le visage de son interlocutrice incita Fuu à faire autant en gardant un sourire plaqué sur le sien. C'était parfait, il adorait sourire. Quand le garçon émit le fait qu'il avait dû abandonner Adélaïde à l'accueil et qu'il se retrouvait alors sans partenaire, la jeune femme se montra rassurante et trouva un bon côté à cela ce qui ravit le jeune homme. « Oui c'est vrai. Je suis sûr qu'elle sera ravie d'entendre tout ça et je pourrai peut-être lui trouver un trésor aussi à lui offrir ! » s'exclama-t-il avec enthousiasme. La bienveillance de la jeune femme lui permit de se sentir moins coupable d'avoir laissé de côté sa compagne de voyage et d'avoir aussi interrompu sa quête même si elle avait accepté cette brève escapade sur Almia. Après on ne savait jamais qu'il puisse trouver un trésor utile à leur voyage par la suite.

Les deux se présentèrent l'un après l'autre ainsi que leur pokémon respectif et Fuu ne manqua pas de faire une remarque sur le nom de la créature de Léo. La jeune femme ne manqua pas de fournir plus d'explications sur l'origine de ce nom qui s'avérait gourmand de quoi faire presque saliver Fuu dont l'appétit était rarement satiable. « Waaaah des pâtissiers vraiment ? C'est trop génial ! J'ai mangé il n'y a pas longtemps un chausson aux pommes à Illumis moi ! C'était mon premier et c'était trooooooop bon ! » s'exclama le garçon. Décidément Fuu tombait sur de nombreux pâtissiers durant son voyage. Il y avait d'abord eu la jeune femme aux longs cheveux blonds à Illumis dont il ne connaissait pas le nom, mais qu'il espérait recroiser pour le lui demander et qui lui avait permis de découvrir les chaussons aux pommes et maintenant Léo qui faisait parti d'une famille de pâtissiers. « Tu fais beaucoup de pâtisseries alors toi aussi ? Tu en fais pendant tes voyages ? » Il se retint de lui demander si par le plus grand des hasard elle n'en aurait pas une dans son sac maintenant à lui faire essayer. Non, non, ce n'était pas poli, mais l'idée lui avait quand même traversé l'esprit. « Et les chaussons à l'abricot c'est meilleur que les chaussons aux pommes ? » demanda-t-il enchainant les questions auprès de son interlocutrice complètement subjugué par les nouvelles informations qu'il venait d'apprendre.

Le garçon suggéra ensuite à sa nouvelle camarade d'aventure de se mettre en route, mais avant qu'elle ne lui compte une anecdote il ajouta juste : « Tu peux me tutoyer au fait, je pense que je suis même plus jeune que toi. Je vais avoir l'impression d'être un grand père sinon. » Peut-être aurait-il dû la vouvoyer alors si c'était plus dans les coutumes de la jeune fille, mais d'un autre côté il trouvait bien plus sympathique l'idée de tutoyer quelqu'un. Il avait l'impression qu'ainsi, un lien se formait plus facilement. Bien évidement quand il s'agissait de force de l'ordre ou des ainés de son village (les parents, ou grands-parents) ou une personne bien plus âgée que lui quelle qu'elle soit, là alors il employait le vouvoiement pour montrer qu'il respectait grandement leur expérience. Mais la jeune femme et lui ne devait avoir que quelques années d'écarts, deux jeunes adultes, le tutoiement lui avait paru bien plus naturel.

« Des chaussettes vraiment ? Hmmm... » Il prit un instant de réflexion qui parut intense lorsqu'on s'attardait sur les traits de son visage. « Une paire de chaussettes ne me dérangerait pas, mais je ne veux pas trouver que des chaussettes, ce serait vraiment triste parce que je ne suis pas sûr qu'elles soient très pratiques à porter. » répondit-il très sérieusement sur la question. Et il doutait qu'Adélaïde elle-même soit satisfaite avec une simple paire de chaussettes en guise de cadeau pour avoir interrompu leur voyage. Non, non, il lui fallait un véritable trésor, quelque chose de brillant. « Qu'est-ce qui te fait rire ? » demanda-t-il ensuite alors que Léo semblait pouffer à plusieurs reprises. Était-ce quelque chose qu'il venait de dire ou une blague à laquelle elle venait de penser car si c'était cela il serait ravi de l'entendre.

Les deux jeunes se mirent finalement en route et Houka se sentit fière d'avoir quelqu'un de nouveau la féliciter pour sa capacité à produire des flammes. Elle se sentit un peu dérangée en revanche par ce petit pokémon qui lui courrait autours tentant de l'éteindre. Si Fuu s'amusa de cette scène plutôt ludique, Léo tenta de calmer son camarade qui obéit au grand soulagement du pokémon renard. « Je n'ai jamais vu de Flambino pour ma part ! Il est vraiment drôle ! Et oui nous allons faire tous une très belle équipe ! » acquiesça-t-il avec enthousiasme. « Mais ça existe les boucles d'oreilles qui brillent dans le noir ? » intrigué. Amateur de mode, le jeune homme était quand même curieux de savoir l'intérêt d'user de boucles d'oreilles phosphorescentes. Il l'interrogea ensuite sur sa provenance et apparemment Léo venait d'une toute autre région. « Galar ?! Mon amie Adélaïde vient aussi de Galar ! » Son sourire s'élargit sur son visage comme s'il venait de faire la plus grande des découvertes. « Ah oui c'est beaucoup de transports ! Tu as vu des pokémons sauvages dans l'eau ou dans les airs ? Ou même à travers le train ? Je suis venu en bateau d'une ville qui s'appelle Relifac-le-Haut, j'espérais voir des pokémons aquatiques, mais nous n'avons pas eu de chance. Peut-être au retour. » Son regard brille lorsqu'elle évoque Romant-Sous-Bois : « J'espère tellement aller à Romant-Sous-Bois. J'adore faire mes propres vêtements et apparemment ils produisent des textiles tellement beau là-bas ! » dit-il. Peut-être auraient-ils la chance de s'y retrouver un jour et d'explorer la ville féérique ensemble. Il l'espérait.

Le sujet revint sur la cuisine de quoi ouvrir l'appétit du garçon (heureusement qu'il avait pris un en-cas au cas où dans son sac). « En fait je ne suis pas de Kalos du tout. Je suis arrivé il n'y a pas longtemps, j'habitais à Johto dans un petit village avant alors je découvre tout ! Mais la cuisine est souvent chère donc je fais à manger moi-même. » expliqua-t-il avant d'ajouter : « Enfin j'espère pouvoir me payer des très bons plats un de ces quatre quand j'aurai plein d'argents ! » dit-il avec un grand sourire. Il avait vu, dans les vitrines des restaurants luxueux d'Illumis, des personnes dégustants des repas raffinés qui donnaient l'eau à la bouche et il espérait qu'un jour il serait à leur place ne serait-ce que le temps d'un repas.

Leur discussion finit par les mener devant trois chemins distincts et différents et Léo lui demanda quelle direction désirait-il prendre. « La gauche ! » Sans réfléchir, le jeune homme donna sa réponse, mais parce qu'il n'était pas seul, il trouva judicieux de justifier son choix. « Au moins Houka pourra nous éclairer. » À vrai dire il semblait avoir réfléchi à la question, mais de manière assez rapide si bien que cela n'avait pas été perceptible. Sans tarder, il emprunta le tunnel, précédée cette fois par son pokémon qui permettait de savoir où ils mettaient les pieds. Ce choix n'avait pas été mauvais du tout à vrai dire car après ce qui semblait avoir été cinq à dix minutes de marche, les lumières commencèrent à revenir. « Regarde Léo ! Y a de la place pour creuser ! » s'exclama-t-il. Le tunnel donna accès à une espèce de salle un peu plus large que ce qu'ils venaient de traverser où les deux compagnons auraient assez de place pour creuser ensemble. « On s'y met ? » proposa-t-il planta sa pelle déjà plantée dans la terre meuble.

Rappel : Fuu a creusé en B2 de la grille 3 et devait faire 680 mots.

1404 mots



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Ada Freimann

Ada Freimann
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C-GEAR
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Dim 14 Mar - 19:51
A la pioche, à la pelle, hop hop hop, tu creuses, tu creuses, et tu trouves...:


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Léocadia Sorbet

Léocadia Sorbet
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Mar 16 Mar - 17:17

Ferraille et intailles, souterrains d’Almia.

Fuu se montre prudent et choisit la galerie de gauche, Houka déjà prête à remédier au défaut de lumière qui aurait dissuadé les moins téméraires et équipés des explorateurs. Léo, qui se réjouit une fois de plus d’être si bien accompagnée, acquiesce et le suit volontiers, reprenant le fil de leur conversation comme si elle n’avait jamais tremblé devant l’embranchement. « J’hésite encore entre cuisine et pâtisserie… » reconnaît-elle avec une petite moue songeuse, avant d’arrêter sur Fuu un regard rieur. L’enthousiasme culinaire qu’il exprime avec une candeur touchante lui fait terriblement chaud au cœur, et apprendre qu’il appartient à l’espèce sacrée – et tant chérie – des becs sucrés le lui rend plus sympathique encore. D’une manière générale, tous ceux qui ont de l’appétit et se donnent le temps de savourer ce qu’ils mangent représentent pour elle une merveilleuse source de réconfort. Et Fuu ? Le seul pétillement de ses yeux lui donne envie de s’envoler immédiatement pour Illumis afin de goûter le chausson aux pommes dont il parle ! Elle baisse un regard faussement désolé sur son Flambino qui ne semble pas du tout soupçonner la perfidie dont elle s’apprête à se rendre coupable, trop occupé à fanfaronner autour de la Roussil : « Ah, non, rien ne surpasse le chausson aux pommes ! exagère-t-elle malicieusement en secouant la tête. Mon papa en a fait sa marque de fabrique : il met des pommes partout, même dans son curry ! Un délice ! » Elle réprime péniblement un soupir nostalgique, le cœur amolli par de tendres souvenirs d’enfance : combien de fois s’est-elle agrippée en miaulant au tablier de son papa pour qu’il lui accorde un petit four ou une mignardise supplémentaire ? Elle finit par se gratter pensivement le front : « Cela dit, c’est vrai que je n’arrive pas à cuisiner autant que je voudrais, depuis que je suis en vadrouille… Au début de mon voyage, je pouvais encore compter sur mon oncle et ma tante, mais maintenant, je dors souvent à l’hôtel ou à l’auberge – ou alors je campe quelque part quand je calcule mal mon coup, brr. Dans les auberges c’est plus simple, il y a toujours des parties communes, mais en fait il faudrait des cuisines publiques un peu partout ! » Elle rit, charmée par une telle idée, avant de poursuivre : « Sinon, ça m’arrive de rencontrer des personnes très gentilles qui m’invitent chez elles ! La dernière fois, à Kickenham, j’ai aidé une dame fatiguée à porter ses courses jusque chez elle, et une fois devant sa maison, elle m’a invitée à prendre le goûter avec elle, comme ça ; du coup j’en ai profité pour pâtisser un peu – des tartelettes framboise meringuée ! C’est fou, non ? » Du reste, accès de perspicacité ou communion des estomacs, elle paraît deviner le cheminement de ses pensées et lui adresse un sourire complice : « J’ai peut-être quelques trucs dans mon sac, d’ailleurs… » L’effort n’a pas encore été accompli qu’elle pense déjà au réconfort ! raille-t-elle intérieurement.

Le chemin qu’ils ont emprunté commence à s’élargir un peu, mais Léo ne s’en aperçoit pas, entièrement absorbée par les paroles de son camarade. Elle papillonne fébrilement des paupières, gênée de ne pas avoir été la première à abandonner le vouvoiement : c’est qu’il lui semble fort peu naturel aussi et qu’au gré de leur conversation, elle se serait sans doute mise à le tutoyer sans même s’en rendre compte – il est d’ailleurs étonnant que ça n’ait pas déjà été le cas, compte tenu de la vive sympathie que Fuu lui inspire. « Pardon, j’ai dû avoir peur de paraître trop familière ! murmure-t-elle avant de se mordiller l’intérieur de la joue. J’ai appris récemment que ça pouvait déranger même des gens de mon âge, figure-toi ! Moi je trouve ça trop bizarre, le vouvoiement. » Elle hausse les épaules pour relativiser les petites mésaventures relationnelles qui ont pu lui arriver : elle a découvert tant de choses sur les gens et leurs susceptibilités, ces derniers mois ! Elle a appris, parfois à la dure, ce qu’était vraiment la délicatesse. Cependant, loin de s’assombrir, elle balaie insouciamment ces considérations et se prend de nouveau à rire lorsqu’il évoque les chaussettes avec tant de sérieux. Si elle n’a pas jugé bon de lui révéler la source de son hilarité un peu plus tôt – laissons la cynique Clara là où elle se trouve –, cette fois-ci elle ne s’en cache pas : « Tu as dit que tu voulais offrir un trésor à ton amie, c’est ça… ? Bon, d’accord : c’est vrai qu’on doit pouvoir trouver mieux qu’une paire de chaussettes possiblement enfilée par tous les Taupiqueurs du coin ! » Son rire s’égrène joyeusement entre les parois de la galerie et semble trouver son écho dans les lumières qui reparaissent bientôt. « D'ailleurs c’est incroyable qu’elle vienne de Galar, elle aussi ! Le monde est petit ! » Et avec un enthousiasme totalement décomplexé, elle lui demande : « Tu voudras bien me la présenter une fois qu’on aura terminé de creuser ? Elle pourra te confirmer, elle, que les boucles d’oreilles phosphorescentes existent vraiment – en tout cas si elle est déjà allée à Corrifey : c’est là que j’en ai vues ! Presque tout brille dans le noir, là-bas, ce n’est pas la ville des fées pour rien ! » Elle omet évidemment de préciser qu’elle a un peu peur du noir et que tout ce qui peut lui tenir lieu de veilleuse est à ses yeux bienvenu, voire salutaire. Non, elle préfère chercher dans ses souvenirs pour se remémorer d’éventuels pokémons aperçus sur le trajet – mais elle finit par émettre un petit pet de bouche : « Hm, sinon, à part des Moumoutons sur le bord des routes, je n’ai rien vu… » Néanmoins il n’est pas impossible d’en rencontrer dans les souterrains d’Almia, n’est-ce pas ? Mieux vaut éviter d’y penser.

Tout à coup, Chausson interrompt ses pitreries autour de Houka pour s’élancer plus énergiquement en avant : à quelques centaines de mètres d’eux, la galerie semble s’évaser tout à fait, et Léo sent l’excitation la gagner lorsque Fuu remarque qu’il s’agit probablement de l’endroit idéal pour creuser. « Allons-y ! s’écrie-t-elle avec enthousiasme. Et après… Pause goûter ! » Distraite par tout ce que son camarade de fouille a pu lui révéler à son sujet, elle n’a pas du tout senti les longues minutes de marche qui viennent de s’écouler. Les yeux brillants d’intérêt, elle examine franchement sa tenue, s’interrogeant de toute évidence sur sa provenance : « Ce que tu portes, là, c’est toi qui l’as fait… ? J’espère que non : on risque de se salir pas mal en creusant ! Mais je trouve ça génial de prendre le temps de fabriquer ses propres habits… Je veux voir toute ta garde-robe ! » Sans avoir conscience du fait qu’elle se montre peut-être trop intrusive, elle poursuit sur le même ton, essayant de se représenter ce qu’a dû être son départ pour Kalos alors qu’il résidait à Johto encore tout récemment : « Ca n’a pas dû être facile de quitter ta maison pour aller si loin, j’imagine… ? » Bien sûr, une question indiscrète lui brûle les lèvres : qu’est-ce qui a bien pu le pousser à partir ? Elle fait cependant l’effort de taire sa curiosité déplacée – pour le moment – et se contente d’acquiescer avec un air compatissant à sa réflexion au sujet du coût de la nourriture : « Oui, même à Galar, tout est cher : il faut connaître les bonnes adresses, où on mange bien sans se ruiner – et elle ajoute dans un gloussement : au restaurant de mon papa, par exemple ! » Tout est cher, de fait : elle s’en rend douloureusement compte maintenant qu’elle doit faire attention à ses dépenses – car enfin, il ne s’agit pas d’appeler son papa à la rescousse chaque fois qu’elle en a besoin, quand bien même il le voudrait. « Mais tu cuisines aussi, alors… » chuchote-t-elle en dodelinant de la tête, l’air de reconnaître un semblable.

La carrière dans laquelle ils viennent de déboucher est assez vaste, déjà éventrée à de rares endroits, mais prête à recevoir de nombreux coups de pelle encore. À l’invitation de son camarade, Léo enchérit avec entrain : « On s’y met ! » Elle commence à creuser maladroitement, mais remarque au bout de quelques minutes qu’elle se fatigue vite et progresse bien peu. Elle laisse échapper un soupir : « C’est bête mais… Je n’ai jamais creusé de trou avant… Dans la terre, s’entend – enfin pas avec une pelle aussi grande ! » Elle garde de très beaux souvenirs de la plage, du bac à sable ou des séances de jardinage avec son papa et sa tante, mais elle était alors armée d’une petite pelle en plastique ou en bois. Clara se serait probablement moquée d’elle en prétendant avoir déjà creusé un trou pour y enterrer le cadavre de ses ennemis... Elle en perd un peu le contrôle de son geste, et comme une pelletée de terre atteint malencontreusement le museau de Chausson, celui-ci pousse un cri de reproche – « Oh pardon mon bébé !! » – puis se met à creuser à son tour, avec vigueur – sans doute pour impressionner Houka ! –, en tout cas beaucoup plus efficacement que sa maîtresse déjà essoufflée. Les griffes du lapereau ne tardent d’ailleurs pas à heurter une surface dans un bruit mat qui suggère un bocal en verre plein. « Oh… Je crois qu’on a trouvé quelque chose par ici ! Et toi, Fuu ?? »

1585 mots.

Modération : Iiih, du miel ! blush Il faut m’inviter à manger plus souvent ! /paf Merci pour ton intervention, Mao ! heart À présent, Léo voudrait creuser en E1, s’il vous plaît ! 💪

Récapitulatif :
- B2 : Miel.



» Léocadia gazouille en #f7797d
Ferraille et intailles — Fuu. OW3jmbO Ferraille et intailles — Fuu. EnLBxDV Ferraille et intailles — Fuu. UuD7wCb Ferraille et intailles — Fuu. KnE7Vi1 Ferraille et intailles — Fuu. HhkLV7f Ferraille et intailles — Fuu. Zx5TnEV Ferraille et intailles — Fuu. FdwBm8t Ferraille et intailles — Fuu. DSxKBAJ
Merci à Sayamour pour les deux premiers timbres ! ♡
Smack !:
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Mao Aying

Mao Aying
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Mar 16 Mar - 18:24
Huhu oui, c'est bon le miel ♥

Pour trouver ce qui se cache en E1, il faudra écrire 650 mots !


Dessin d'Alan ♥️
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Fuu Tadokoro

Fuu Tadokoro
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Région : Kalos
Sam 20 Mar - 16:28

Ferraille et intailles


Si Léo faisait part de son hésitation, Fuu trouvait admirable qu'elle ait déjà une idée de ce qu'elle voulait faire de sa vie plus tard là où lui allait simplement là où le vent l'emmenait. « Les deux c'est super ! Dans tous les cas ça veut dire que tu peux faire de très bonnes choses à manger ! Je viendrais dans ton futur restaurant ou ta future pâtisserie ! » répondit-il salivant déjà à l'idée de goûter aux préparations de Léo. Peut-être ferait-elle même des chaussons à l'abricot en tant que pâtissière et en l'honneur de son pokémon Flambino ? Le regard du garçon brilla à l'évocation des préparations du géniteur de la jeune femme. « Ohlala un curry avec des pommes ! Ça doit être trop bon ! » s'exclama-t-il. Dès qu'il mettrait un pied à Galar il se devrait d'aller rendre visite à la famille de Léo pour être sûr de goûter à leurs plats. Il écouta ensuite attentivement ce que sa camarade de fouilles lui conta sur ses difficultés concernant la cuisine en voyage, il comprenait tout à fait rencontrant les mêmes soucis lui qui préférait faire quelques économies en confectionnant lui-même ses repas. Mais « d'un autre côté ça permet aussi de tester de nouvelles saveurs en goûtant les plats proposés par les hébergements où nous restons ! » dit-il avec enthousiasme avant d'écouter la suite des propos de la jeune femme. Le regard brillant, lorsqu'elle évoqua avoir pâtisser une fois chez une vieille dame, Fuu lui demanda : « Dis tu ne veux pas venir avec mon amie Adélaïde et moi pour voyager dans Kalos ? » Un grand sourire se dessina sur le visage, le sous entendu de sa question étant clairement devinable. Il s'imaginait déjà avec la demoiselle, arpentant les routes de la région dans laquelle il avait commencé à voyager, dégustant de délicieux chaussons aux pommes tout en papotant du prochain gâteau qu'elle ferait. S'il n'avait pas été capable de retenu, un filet de bave se serait déjà dessiné au coin de ses lèvres. Ce n'est seulement que lorsque Léo expliqua qu'elle avait peut-être quelque chose dans son sac (pour Fuu c'était indéniable, il s'agissait de délicieuses pâtisseries de sa confection) que le garçon quitta ses pensées. « Wooooah ! Mettons nous au travail alors pour que nous puissions vite prendre un goûter ! » répondit-il motivé par l'idée d'une collation sucrée.

Tandis qu'ils continuaient à marcher, Fuu fut surpris d'apprendre que des jeunes adultes de leur âge pouvaient se montrer offenser d'être tutoyés. « Il y en a qui doivent bien aimer paraitre plus vieux alors, ça doit être ça. » conclut-il l'air très sérieux sur son visage même s'il ne comprenait pas leur envie de faire plus que leur âge. Que certains veulent paraitre plus grand en taille, d'accord, comme lui par exemple qui passait pour un adolescent malgré son âge, mais s'il savait bien une chose grâce aux plus âgés de son village, c'est que l'expérience et la sagesse ne s'acquérait pas parce qu'on atteignait soudainement l'âge adulte. Concernant Adélaïde : « Oui parce qu'elle a accepté de m'attendre pour que je puisse participer aux souterrains, j'aimerais bien lui faire plaisir. » expliqua-t-il. Après tout la jeune femme aux cheveux d'argent avait un but bien précis en arpentant Kalos et c'était Fuu qui avait insisté pour lui porter son aide, elle aurait pu refuser, mais à présent au lieu de partir à la recherche des huit clés, elle l'attendait afin qu'ils puissent creuser, c'était vraiment gentil de sa part, elle méritait un cadeau. « Pffuu. » Le garçon pouffa de rire. « Des Taupiqueurs avec des chaussettes, ça doit être bien drôle ha ha. » Elle en avait des drôles d'images dans la tête Léo, mais le jeune homme fut ravi qu'elle les partage, l'idée de voir ces créatures souterraines recouverts de chaussettes en coton était étrangement amusante.

« Bien sûr que je te la présenterai ! Tu verras elle est top ! Et elle sait beaucoup de choses sur les pokémons et tout, elle est géniale et super gentille ! » Adélaïde trouverait sans doute que Fuu exagérait mais c'était la façon dont il percevait la jeune femme. Elle avait été de très bons conseils sur les combats pokémons quand bien même elle en menait moins que lui, mais elle lui paraissait toujours bienveillante et sympathique et ils ne tarissaient jamais de sujet autours desquels discutailler. « Je ne sais pas du tout de quelle ville elle vient, mais peut-être en a-t-elle déjà entendu parler oui ! » ajouta-t-il. À vrai dire, outre le fait qu'elle venait de Galar, le garçon ne savait pas grand chose du passé de sa camarade de voyage. Sa mère revenait de nombreuses fois dans les raisons pour lesquelles elle savait telle ou telle chose, mais généralement elle ne s'attardait pas sur sa vie avant son arrivée à Kalos et le garçon avait tenu à respecter cela ne voulant pas froisser sa nouvelle amie. Le jour où elle serait prête à se livrer, il serait là pour l'écouter. « Oh ça ressemble à quoi un Moumouton ? Est-ce que c'est tout mou comme son nom ? » demanda intrigué le garçon par cette créature portant un nom qui lui était étranger.

Lorsque le binôme et leurs deux pokémons arrivèrent dans ce qui semblait être un parfait endroit pour creuser, Fuu informa sa camarade de fouille de son observation. Parée à creuser et pour motiver d'autant plus le garçon (ou peut-être aussi elle-même) elle annonça qu'après cela ils s'autoriseraient une collation. Le jeune homme avait hâte de tester les préparations de Léo. Hâte de voir quelle genre de pâtissière elle était. « Ouiiii ! » s'exclama-t-il autant excité par l'idée de creuser que par celle d'une pause juste après. Alors qu'ils commençaient à se préparer, il fut interrogé sur ses vêtements : « Oui c'est moi qui l'ait faite en reprenant le style des vêtements de mon village à vrai dire. Mais je ne m'en fais pas si je les salis, ça se lave facilement ! » déclara-t-il retirant tout de même son hanten qu'il entreposa soigneusement sur le côté plutôt par peur d'avoir trop chaud que de se salir. « Je n'ai pas pris grand chose avec moi en terme de vêtement, je ne tenais pas à être surchargé durant mon voyage, mais promis le jour où je fais une nouvelle tenue je t'enverrai une photo ! » déclara-t-il avec un grand sourire. Peut-être même aurait-elle l'occasion de voir cette pièce d'elle-même lors de leur prochaine rencontre. « Ça va ! » répondit-il ensuite quand Léo semblait s'inquiéter de la distance qui séparait Fuu de son village natal. « J'avais hâte de partir me faire de nouveaux amis pokémons et puis ce n'est pas comme si je ne pouvais pas retourner les voir de temps en temps. Ce n'est qu'un voyage ! Je ne m'installe pas à Kalos. » À vrai dire Fuu n'avait jamais imaginé s'installer ou que ce soit, il ne savait même pas ce qu'il ferait d'ici un an ou deux, peut-être serait-il encore sur les routes, mais pour le moment il vivait au jour le jour.

« Il faut absolument que tu me donnes l'adresse du restaurant de ton papa ! Je veux tout goûter lorsque j'irai à Galar ! Je suis sûr que ce doit être délicieux ! » Il fut ravi que Léo remette le sujet sur le tapis. Il ne savait pas s'il aurait l'occasion de se déplacer jusqu'à la région natale d'Adélaïde de si tôt, mais peu importe le moment, il tenterait coute que coute d'aller rendre visite au restaurant du géniteur de sa camarade de fouilles pour y tester ne serait-ce que le chausson aux pommes ou le curry aux pommes de son père. De nouveau il se perdit un peu dans ses pensées alimentaires jusqu'à ce que Léo remarque brièvement que Fuu cuisinait aussi. « Ohlala non, non. Enfin oui, mais non. Enfin, je sais cuisiné, mais pas vraiment. Certainement pas comme ton papa, ou comme toi. Je ne fais que des petits trucs, de quoi manger pour Adélaïde et moi. Même la nourriture pokémon je l'achète toute prête. » expliqua-t-il. Ce qu'il faisait tenait plus du repas banal que de la vraie cuisine que devait être capable de préparer Léo, il n'était absolument pas à la hauteur de la jeune femme.

Le duo commença enfin à creuser, chacun de son côté et ce fut Léo qui trouva quelque chose en premier tandis que Fuu continuait de creuser sa surface, Houka l'encourageant en agitant un peu sa flamme. « J'ai creusé plein de fois dans les rizières de mon village, quand il y a besoin de retourner la terre ! Mais ici ça me parait beaucoup plus facile. Peut-être pour que tout le monde soit capable de participer aux fouilles des souterrains ! » Parfois la terre très sèche dans les champs de Sania pouvaient être une véritable plaie, mais c'était aussi un bon moyen de garder la forme physiquement. Une journée passée dans les rizières et vous n'avez pas besoin d'une séance de sport ensuite. « Qu'est-ce que tu as trouvé ? » demanda-t-il ensuite curieux, s'arrêtant de planter sa pelle dans le sol pour jeter un oeil dans la direction de la jeune femme. Mais Houka l'intima de retourner à son propre trou en poussant un petit cri, curieuse de savoir ce que son dresseur serait capable de dénicher lui aussi. « Ah moi aussi je crois avoir quelque chose. » Plus dur que la surface dans laquelle il avait creusé jusqu'ici, le garçon dut agrandir le trou qu'il avait débuté pour espérer sortir ce qui ressemblait à une roche. S'il s'était montré inattentif, le jeune homme aurait simplement put percevoir cette dernière comme un simple caillou, mais les reliefs à sa surface laissait sous entendre qu'il s'agissait bien plus que d'une simple roche. « J'ai un caillou bizarre moi. » dit-il en retirant la pierre de la terre après quelques efforts. L'objet reposant à présent dans ses mains, il s'approcha de sa camarade de fouille pour lui montrer. « Je suppose que j'en saurai plus une fois sorti d'ici. C'est peut-être un objet rare qui sait ? Ou juste un caillou avec des dessins. On verra bien ! » dit-il satisfait au moins de ne pas être tombé sur une chaussette. « Ça veut dire que maintenant on peut faire une pause goûter avant d'aller chercher un autre endroit ou fouiller ? » demanda-t-il. Le guide avait été clair sur la façon dont les recherches dans les souterrains d'Almia s'organisait. Pas plus de deux trésors ne pouvaient être dénichés dans un même endroit et Fuu et Léo semblaient avoir été chanceux d'avoir pu en trouver chacun un, dès lors ils allaient devoir se mettre en marche pour un nouveau lieu de fouilles, mais avant cela le garçon était tout à fait prêt à satisfaire son estomac.

Modération : Fuu commence à chercher en D3 de la grille 3
Récapitulatif Grille 3 : B2 : Fossile de Galvagon (merciii)

1952 mots



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Gwenael Somerset

Gwenael Somerset
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Sam 20 Mar - 17:55
L'aventure continue après cette belle trouvaille !

Pour découvrir se qui se cache en D3, il faudra écrire 590 mots ! :D


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Léocadia Sorbet

Léocadia Sorbet
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Région : Galar
Mar 23 Mar - 16:57

Ferraille et intailles, souterrains d’Almia.

Quoique l’effort soit éprouvant, Léo se sent étonnamment légère, enchantée par la conversation primesautière de Fuu dont elle boit littéralement les paroles. Un sourire niais jusqu’aux oreilles, elle acquiesce à tout, charmée par sa propension manifeste à considérer les choses avant tout sous leur plus bel aspect. Il n’a que trop raison, par exemple, d’affirmer que l’hospitalité des gens, telle qu’elle l’a expérimentée jusqu’à maintenant, donne lieu à des rencontres d’esprits et de traditions infiniment enrichissantes. N’est-ce pas ainsi que le livre de recettes de son petit papa s’est rempli ? Aussi rit-elle de bon cœur à sa proposition, brûlant de la prendre au sérieux sans pour autant oser y rêver trop ouvertement : bien sûr, elle trouverait merveilleux de se rendre à Kalos, mais songer à tout ce qui la retient encore à Galar lui donne le vertige ! Elle n'en est pas moins touchée par la générosité de Fuu, cependant : « Attention, l’avertit-elle, je risque de te prendre au mot ! Tu serais mon guide, là-bas ? Et moi, je m’assurerais que vous ne mouriez pas de faim, Adélaïde et toi ! »

Son camarade ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur Adélaïde et Léo ne s’en cache pas : son portrait la fait tant rêver qu’il lui tarde déjà de la rencontrer ! « Elle sait beaucoup de choses sur les pokémons ? répète-t-elle en cillant fébrilement, de plus en plus intriguée. Elle est Ranger, peut-être ?? » Elle a évidemment une pensée émue pour Giacomo, et par extension pour tous les autres spécialistes auprès desquels elle a tant appris au cours de son voyage. C’est l’un des aspects qu’elle préfère, même s’il lui est encore difficile, par moments, de ne pas avoir peur quand un nouveau pokémon surgit devant elle – on le lui a maintes fois répété, du reste : face aux pokémons, prudence est mère de sûreté. Naturellement, elle est trop heureuse de pouvoir porter aux nues les espèces de sa région : « Tu n’as jamais vu un Moumouton ? Oh là là ! » Elle ne peut s’empêcher de paonner quelques secondes : c’est sans pédanterie, condescendance ou méchanceté ; elle est simplement contente, purement, bêtement contente de pouvoir partager quelque chose avec lui : « Oui, oui, c’est exactement ça ! Un mouton tout rond à la fourrure très moelleuse qui peut amortir les chutes les plus violentes ! » Emportée par ses explications, elle agite gauchement sa pelle et recouvre malencontreusement de terre l’objet que Chausson se fatigue toujours à extraire : cris, protestations, oreilles hérissées de colère, pattes réprobatrices sur les flancs ! Oups. Léo rentre la tête dans les épaules, l’air navré – mais terriblement amusé ! « Un jour, reprend-elle avec un rire dans la voix tandis que le lapereau reprend son ouvrage en pestant, je suis tombée d’un arbre, j’avais à peine dix ans, tu vois, et si je n’avais pas atterri sur un Moumouton – je soupçonne encore mon papa de l’avoir poussé jusque-là exprès –, je me serais sans doute cassé la jambe, peut-être même les deux ! Mais – elle bombe dignement le torse – grâce à sa fourrure, pas une égratignure ! Ah ! Ils sont très mignons, tu sais ? Tu les aimerais beaucoup, je crois. De vraies boules de douceur : petites cornes, petits sabots, grandes oreilles soyeuses avec des tresses de chaque côté du museau – oh là là. » Elle soupire, comme terrassée par la mignonnerie de l’image qu’elle évoque, puis achève en fronçant les sourcils : « Bon, parfois, ils peuvent être sacrément têtus. Par exemple, quand ils ont décidé de rester sur le chemin, pas moyen de les en déloger, à moins de se bagarrer avec ! Je dis ça parce que la bagarre, ça les fait fuir, ils n’aiment pas ça – non, ils n’aiment pas ça du tout : ils s’esquivent en roulant, c’est très drôle ! D’ailleurs, chez nous, on ne dit pas marcher en Krabby mais rouler en Moumouton ou filer à la Moumouton. » Un nouveau rire lui échappe : si elle avait pu se dérober à tous ses problèmes en roulant comme un Moumouton ! Enfin elle pose sur la tenue de Fuu un regard admiratif : « Aussi, toi qui confectionnes tes propres vêtements, tu adorerais leur laine ! Elle est très célèbre à Galar ! C’est si joli, ce que tu portes, et ça a vraiment l’air très confortable ! Je suppose que ce n’est pas toujours évident de trouver des matériaux de qualité… »

Pendant que Chausson rattrape sa bêtise et termine de déterrer leur trésor – c’est long ! –, elle fronce fièrement le nez puis profite de ce que Fuu creuse activement de son côté pour s’avachir sur l’extrémité de sa pelle et reprendre son souffle plus à son aise.

S’ils semblent avoir beaucoup de points communs, elle n’en mesure déjà pas moins tout ce qui les sépare. Ainsi, quand il exprime son admirable soif de nouveautés et d’aventures – ce n’est qu’un voyage, dit-il ! –, elle pousse un inaudible soupir, partagée entre l’émerveillement et l’envie. Comme elle aurait aimé pouvoir considérer son propre périple si simplement, avec une telle insouciance ! Il se montre si enthousiaste, d’ailleurs, qu’elle doit se museler prudemment, afin de ne pas céder à l’envie de rétorquer dans un accès de poltronnerie : « Mais tu ne t’es jamais dit que ça pouvait être dangereux ? » Elle a cependant conscience d’avoir été chanceuse, jusqu’à maintenant : les belles rencontres l’ont toujours emporté sur les mésaventures, aussi déplaisantes celles-ci puissent-elles être. De fait, elle a vérifié plus d’une fois la philosophie de sa tante qui n’a jamais manqué de considérer le voyage comme une secousse salutaire donnée aux préjugés. C’est donc avec sincérité qu’elle répond à son enthousiasme : « Le restaurant est tout près de Brasswick, Square des Liserons Duveteux – je te l’écrirai ! « Au Verpom » – c’est son nom ! Vous serez les bienvenus, Adélaïde et toi : mon papa est toujours très content de rencontrer de nouveaux gourmets. » Sans même s’en apercevoir, son propre sourire prend l’inflexion bonhomme qu’arbore naturellement son papa au repos, et s’accentue lorsque Fuu relativise modestement ses compétences culinaires. Léo secoue négativement la tête, l’air peu convaincu : « Je demanderai son avis à Adélaïde, alors ! »

C’est curieux, tout de même : elle a du mal à reprendre complètement son souffle ! Chausson, s’il avait pu parler, lui aurait sans doute fait remarquer le caractère incessant – et épuisant ! – de ses bavardages ; mais de toute façon, il est trop occupé à brandir devant lui sa trouvaille, encore maculée de terre par endroits : « Oh… ? Ca alors… ! s’étonne-t-elle après s’être accroupie devant lui, saisissant le bocal pour le frotter un peu. On dirait… un pot de miel ?? » Belle ironie du sort ! pense-t-elle aussitôt : depuis son départ de la maison, son voyage est jalonné d’abeilles, de ruches et de miel ! Elle sourit distraitement : « C’est incroyable, quand même. Depuis quand est-il là, ce pot ? Je sais que le miel peut se conserver longtemps à l’abri de la lumière, mais enfin… » Elle félicite enfin Chausson d’une tendre caresse, lui débarbouillant doucement la truffe de la pulpe du pouce : « Bravo, mon petit sucre ! »

Et Fuu ? Elle se redresse et se tourne vers lui pour l’observer tandis qu’il creuse énergiquement – et avec quelle aisance ! Elle ne peut que rougir quand il trouve à la tâche une facilité qu’elle est à mille lieues d’avoir éprouvée – faute de rizières ! se persuade-t-elle avec mauvaise foi –, et un peu honteuse d’avoir tant peiné, elle s’efforce de se tenir plus droite – en d’autres termes, de ne plus se vautrer sur sa pelle avec l’apathie d’une vache asthmatique. Après avoir mis le pot de miel dans son sac, elle s’approche de son camarade qui vient tout juste de déterrer son propre trésor : « Un caillou bizarre… ? » Elle contemple le méplat joliment ciselé – par la nature même, semble-t-il ! – avec une avide curiosité : « Oooh… Mais tu sais, j’ai entendu des participants parler de fossiles, tout à l’heure ! Tu crois que… ? Fuu, ce serait formidable ! Garde-le précieusement, ne le perds pas ! » Un fossile ! songe-t-elle en trépignant de joie. Comme c’est excitant !

Exaltée par une telle découverte, Léo se met à regarder autour d’elle, de tout évidence pour chercher l’emplacement de sa prochaine fouille ; mais Fuu, qui ne perd décidément pas le nord, la rappelle aussitôt à l’essentiel. Elle pouffe de rire : « Eh, c’est vrai ! J’ai promis ! » La perspective d’un goûter la réjouit, évidemment, aussi s’empresse-t-elle de lui indiquer les rares vestiges qui affleurent le sol, prêts à servir de sièges de fortune : « Viens, posons-nous là ! » Une fois installée, pelle étendue par terre, elle retire son casque et sort de son sac une petite boîte en fer : « J’ai aussi des Poffins et des Pokéblocs pour Chausson et Houka ! » Elle ouvre la boîte d’un geste précieux, plein de précaution, comme un coffret à bijoux : « Et pour nous… Ah ! Du pain d’épices et des madeleines chocolat-miel ! J’avais des sablés à la pistache aussi mais – elle rosit, l’air contrit – j’ai mangé le dernier en arrivant… » Sans plus de cérémonie, elle tend la boîte à son compagnon et l’invite à se servir généreusement : « La prochaine fois que j’aurai accès à une cuisine, je ferai des financiers praliné et pépites de chocolat ! » Elle dodeline joyeusement de la tête, toujours heureuse de songer à son prochain gâteau de voyage. Abandonnant complètement la boîte à Fuu, elle met quelques friandises à la portée de Chausson et Houka : « Lui, il préfère celles aux baies Willia… » Puis, sans transition : « Tu me parles de ton village, Fuu ? Je n’ai jamais vu de rizière de ma vie, moi, tu te rends compte ?? » Comme elle se sent petite, tout à coup !

1645 mots.

Modération : Et voilà, ça creuse, ça creuse ! 💪 Merciii ! luv



» Léocadia gazouille en #f7797d
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Gwenael Somerset

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Mar 23 Mar - 17:55
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Fuu Tadokoro

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Jeu 1 Avr - 18:24

Ferraille et intailles


Le regard de Fuu pétilla à la réponse de Léo à son invitation. « Je ferai de mon mieux ! » déclara-t-il prêt à accepter immédiatement la jeune femme dans leur troupe de voyage. Même si tout cela n'était que comédie, il trouvait amusant l'idée d'imaginer Léo les accompagner dans leur voyage à travers la région de Kalos. Et la nourriture qu'elle pourrait préparer. LA NOURRITURE !

Ranger. Un mot que le garçon entendait bien souvent depuis quelques temps et depuis leur rencontre avec un braconnier pokémon, mais indubitablement, Adélaïde n'en était pas une. « Oh non du tout ! Elle lit juste beaucoup ! » Fuu trouvait d'ailleurs incroyable qu'une personne puisse en savoir autant rien qu'avec la lecture là où lui avait bien trop souvent abhorré ce qu'il avait bien plus considéré comme une punition qu'un passe temps. Mais Adélaïde était la preuve que la lecture pouvait s'avérer bien utile et sans ses précieux conseils, le garçon n'aurait pas évolué autant qu'il avait pu évolué avec elle. Léo lui expliqua ensuite ce à quoi ressemblait un Moumouton, une créature qui semblait être particulièrement passionnante de par sa constitution. « Je veux caresser un Moumouton maintenant ! » s'exclama le garçon dont les gestes corporelles témoignait d'une certaine impatience quant à l'idée de découvrir une telle créature. Sa camarade de fouille lui conta alors une très sympathique histoire sur ce pokémon que Fuu écouta d'une oreille attentive. « Woah tomber d'un arbre ! Heureusement que tu n'as rien eu ! Tu étais un peu casse-cou petite Léo ? » Mais la description des Moumouton que faisait la jeune femme laissait le garçon rêveur. Un besoin vital de pouvoir caresser ces doux pokémons s'inscrivait en lui. Il le fallait au plus vite. « Filer à la Moumouton hahahaha ! Je vais l'utiliser celle-là ! » Décidément d'une région à l'autre les expressions pouvaient changer ! Il se demandait s'il allait en découvrir de nouvelles en parcourant aussi Kalos. Après tout Kalos et Johto étaient plutôt différentes. « C'est une raison de plus pour visiter Galar alors ! » répondit-il quand elle termina sa liste des qualités des Moumouton par exposer l'utilisation de leur laine pour le textile. Entre découvrir la région d'origine d'Adélaïde, se régaler au restaurant du père de Léo et en plus de cela s'acheter quelques étoffes en laine de Moumouton, il avait de multiples raisons de se rendre à Galar.

Les deux camarades de fouilles entamèrent le plus gros du travail, creuser, temps pendant lequel Léo promit d'inscrire le nom du restaurant de son père sur un papier pour que Fuu puisse le trouver lorsqu'il se rendrait dans sa région. Au Verpom, un nom plutôt original (pour quelqu'un qui n'avait aucune connaissance des pokémons de Galar). Le garçon se mit à rougir quand sa camarade annonça qu'elle interrogerait Adélaïde sur la qualité de la nourriture du jeune adolescent. Et si son amie annonçait que ce n'était pas très bon ? Ohlala, peut-être lui servait-il une nourriture tout juste mangeable et peut-être avait-elle été trop polie pour lui en parler ? Mais d'un autre côté Adélaïde n'était pas du genre à garder la vérité pour elle, lorsque quelque chose lui déplaisait elle n'hésitait pas à en faire part aux autres... Il l'espérait.

Grâce à l'aide de son pokémon, Léo fut la première à déterrer son premier trésor et pas des moindres. Un pot de miel dont la couleur ambré laissait deviner que le produit n'était pas spécialement périmé laissant plané le doute sur le temps qu'il avait passé dans les souterrains. « Je crois que le miel peut tenir indéfiniment, mais... » À vrai dire il n'y avait aucun sens entre ces histoires de chaussettes et ce pot de miel. Qui sait ce que Fuu lui-même allait déterrer. Mais n'ayant aucune théorie pour le moment, le garçon s'abstint d'exposer une quelconque hypothèse, se contentant de continuer de creuser jusqu'à finalement obtenir son premier trésor lui aussi. La roche qu'il réussit à extraire du sol n'était pas un trésor aussi évident que celui de Léo. À moins qu'il ait eu le droit à l'équivalent d'une chaussette ancestrale, mais pour le moment il ne voyait pas trop la valeur de l'objet jusqu'à ce que la jeune femme elle-même émette des suppositions. « Un fossile ? Un fossile de quoi ? » demanda-t-il curieux. Il savait ce que le mot fossile voulait dire, ils avaient étudié la géologie à l'école, mais tout pouvait être possible. Une vieille chaussette (pour en revenir encore et tout aux chaussettes) pouvait elle-même être fossilisée après tout.

Mais ce qui intéressa bien plus le garçon outre leur récente découverte de trésors, fut bien évidemment la promesse que la jeune femme leur avait faite avant qu'ils ne commencent à creuser. L'idée d'un goûter avait grandement attiré le jeune homme et maintenant qu'ils étaient arrivé au moment tant attendu, il ne comptait pas le laisser filer. Surtout que Léo avait affirmé avoir en sa possession quelques gourmandises de sa confection. Elle l'invita à s'installer à ses côtés sur deux roches parfaites pour servir de sièges et après s'être défaite de son casque, rapidement imitée par Fuu, elle sortit une boite en ferraille qui semblait, pour le garçon, valoir tous les trésors des souterrains. Le regard pétillant, le jeune homme salivait à l'idée de découvrir ce qui se cachait à l'intérieur. Fuu n'allait cependant pas être le seul gâté car les confections de Léo ne s'arrêtait pas aux pâtisseries pour êtres humains, elle avait aussi des produits faits exclusivement pour les pokémons de quoi ravir Houka elle aussi. « Des Poffins et des pokéblocs ? Qu'est-ce que c'est ? » Les connaissances du garçon en matière alimentaire pour ses créatures étaient assez maigres. Il y avait bien sûr la nourriture pokémon basique qu'il connaissait et qui était vendue au centre pokémons, mais les mets plus recherchés étaient totalement inconnus au registre du jeune homme. Après tout, d'autres pokémons, comme son Sucroquin, Mochi, étaient capable de se nourrir de gâteaux humains alors il n'avait jamais cherché plus loin. Peut-être aurait-il dû. Il découvrit les productions qui étaient destinées aux deux pokémons et que Léo mit à disposition de Houka et Chausson. « Ça a l'air trop bon, même pour moi un humain ! » lança-t-il alors que curieuse de savoir ce qu'elle allait mangé, la Roussil renifla un poffin avant de finalement croquer dedans. La satisfaction se lut immédiatement sur son visage, elle en appréciait le goût. « Houka a l'air d'aimer les poffins ! Je vais devoir apprendre à en faire alors ! » déclara-t-il avant à son tour de s'accorder un gâteau. Il admira le contenu de la boite métallique que lui avait tendue Léo. « Je ne sais pas quoi choisiiiir ça a l'air trop délicieux ! » lança le garçon. Madeleine, pain d'épice, il avait envie de manger les deux, mais il ne désirait pas se montrer trop gourmand. « Qu'est-ce que tu me suggères Léo ? » demanda-t-il. Peut-être que d'être la créatrice de ces confiseries lui donnerait un avis plus tranché sur la question d'autant plus qu'elle avait déjà des idées de futurs pâtisseries. De quoi faire encore plus saliver Fuu.

La jeune femme interrogea un peu le garçon sur ses origines et c'est avec plaisir qu'il lui répondit. « Vraiment ?! C'est plutôt populaire à Johto, surtout du côté de chez moi où on est connu pour notre production de riz ! » commença à expliquer Fuu avant d'ajouter : « En tout cas il est situé non loin de Rosalia. C'est un petit village, on a beaucoup plus de rizières qu'autre chose et notre fierté c'est de produire un riz cultivé manuellement ! Pas de machine, que de l'huile de coude et l'aide des pokémons ! D'ailleurs je n'avais pas l'électricité là-bas, j'ai grandi sans tout ça. On n'en avait pas vraiment besoin. » dit-il ce qui pourrait sans doute paraitre un peu absurde maintenant qu'il avait découvert le reste du monde et surtout l'étonnement que l'idée qu'un village puisse vivre comme à l'ancienne soit réelle. Mais ainsi était la vie à Sania et il ne regrettait rien du tout. « Ce n'est pas l'endroit le plus touristique du monde, mais c'est mon chez moi et je m'y suis plu pendant ces dix huit dernières années...enfin pour les années dont je me rappelle bien sûr ! » dit-il le regard un peu nostalgique, repensant à son village natal. Il se demandait ce qu'ils devenaient tous là-bas et il avait hâte un jour de pouvoir rentrer saluer ses parents et leur montrer ses nouveaux amis.

Modération : Fuu continue de creuser en D3 de la grille 3 (590 mots étaient nécessaires)
Récapitulatif Grille 3 : B2 : Fossile de Galvagon (merciii)

1539 mots



FUU TADOKORO × Just like the flowers, that bloom and fall, repeat over and over again, keep the flame alive.

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