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» [Solo/Modéré] Carnet de Bord : Préface ― Le syndrome du Survivant

Ajora Caldwell

Ajora Caldwell
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Dim 28 Avr - 21:42

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« Le passé d'Ajora »

EXPLORATRIX NATIVITAS


Préface : Le syndrome du survivant

Si vous vous attendiez à ce que je vous raconte directement ce que je suis venue faire dans les environs d'Ecorcia, et plus précisément dans le fin fond de ce Bois aux Chênes, alors il vous faudra attendre encore un petit peu. Ce que je m'apprête à vous raconter vous servira très certainement dans la lecture de ce voyage qui est le mien. Comment ? Vous ne voulez pas vous enticher de détails superflus à propos de cette Ajora Caldwell de malheur ? Eh bien tant pis pour vous, car c'est exactement ce que je vais faire, ici et maintenant. Au moins, vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenue.s.

Il était une fois ... Remboursée !!! Hé oh, ça va les commentaires désobligeant de moi envers moi-même ? Je sais bien que je ne suis pas la plus grande des oratrices, simplement une exploratrice en quête de savoirs, de connaissances pratiques du terrain, et de trouvailles toujours plus incroyables à propos du monde des Pokémons ; mais tout de même ! Je sais mettre les formes quand il le faut, vois-tu ? C'est bon, vas-y ma grande, on verra bien ce que ça rendra ...

- Pfff *soupire* Il faut vraiment que j'arrête de me parler toute seule... écris Ajora, juste, écris !


Et alors que je commence à gratter quelques mots sur mon carnet d'exploration, je me remémore enfin ce que je voulais vous compter : mon histoire. Une histoire qui pourra vous paraitre un tantinet désuète, passée de mode, simple dans sa narration et incroyablement banale au demeurant. Mais c'est la mienne, elle n'est pas parfaite, elle n'est pas aussi fluide que celle de monsieur et madame tout-le-monde, mais elle a le mérite d'être singulière, jonchée d'obstacles et de barrières, saupoudrée de quelques revers du destin et de quelques facéties de l'existence. Mais cette histoire a fait de moi la femme que vous pouvez voir évoluer depuis peu.


Je vais donc vous raconter l'histoire d'Ajora Caldwell. Petite frimousse née un soir d'été, par une journée de chaleur extrême. A l'ombre d'une fenêtre dont les rideaux de satin de couleur olive avaient légèrement tirés pour ne pas agresser la maman. Ma maman. Alma Caldwell, née Baeriswyl.

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Mister J

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C-GEAR
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Lun 29 Avr - 16:08

Un Coconfort niv.7 apparaît !

Que voulez-vous faire ?



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Ajora Caldwell

Ajora Caldwell
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Lun 29 Avr - 19:06

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« Le passé d'Ajora »


C'était un soir d'été, par une chaleur sèche comme on en avait rarement eu cette année-là. 19 Juillet 1989. Vingt-deux heures et trente-cinq minutes pour être très précise. Alma, professeur de sciences naturelles et humaines, était sur le point de donner la vie. Elle avait attendu ce temps pendant ces neuf durs et longs mois, voire même un peu plus longtemps, car l'heureux évènement poignait bien après la date prévue pour la délivrance corporelle. Le papa, Alessio Caldwell, modeste horloger-orfèvre natif de Sinnoh, qui avait déménagé pour les beaux yeux de sa belle et douce enseignante de passage, n'en pouvait plus non plus d'attendre tout ce temps pour accueillir l'heureux évènement.

La particularité de cette soirée, n'était pas le fait que la maman eut été impatiente d'enfin pouvoir insuffler une vraie bouffée d'air et de vie à sa progéniture ; mais c'était surtout le fait de faire coup double ! Alma attendait des jumelles, dizygotes certes, mais elles étaient ces petites princesses, qu'elles savaient en elles depuis trois trimestres. Ses petites créatures humanoïdes qui n'avaient eu de cesse de gigoter dans son bas-ventre, à en déclencher des urgences urinaires atroces, ainsi que des crampes d'estomac insoutenables. Il n'y avait pas à dire, elle possédait en elle deux diablesses, les prunelles de ses entrailles. Elle en pleurait de ces douleurs parfois, mais les larmes qui coulaient de ses magnifiques yeux noisettes étaient des sanglots de bonheur, d'amour, de fierté.

Vingt-deux heures et trente-huit minutes. L'une de deux sages-femmes qui s'occupaient de la patiente Caldwell entra dans la chambre d'hôpital, l'air grave, le regard fuyant, le sourire pincé, les tempes battantes. Alessio n'était pas réellement au fait de l'instinct maternel, ni de cette intuition féminine qui donnait parfois des avantages incommensurables sur la lecture d'une atmosphère, d'une ambiance, d'une situation. Alma, elle, avait compris. Quelque chose ne se passait pas comme prévu. Un horrible frisson parcouru et sa colonne vertébrale, et son ventre gros gonflé comme une pastèque que l'on avait fait poussé avec générosité. L'infirmière n'eut pas le temps d'ouvrir l'espace de ses lèvres que la future mère tentait déjà de s'informer de l'urgence qui lui faisait faire triste mine.

- Docteur. Je sens bien que quelque chose ne tourne pas rond. Dites-moi s'il vous plait ? interrogea-t-elle, stressée.
- Madame Caldwell, je ne peux pas encore vous certifier à cent pour cent de la situation actuelle. Mais il semblerait bien qu'il y ait quelques complications à envisager. avoua-t-elle à demi-ton.
- Je vous en supplie, pour le bien de mes deux petites crevettes. Dites-moi ! supplia la future mère.
- Oui docteur, ne faites pas durer le malaise. Dites-nous. enchaina le père.
- Nous risquons de perdre l'une de vos filles, monsieur madame Caldwell. Je suis navrée...

Des mots qui fusèrent comme des balles de revolver. Des mots dont les sons ricochaient encore et encore contre les murs de la chambre, quand bien même les fenêtres eurent été ouvertes. Un demi-ton encore dans la voix de la professionnelle de santé obstétrique qui déclencha une torpeur plus horrifiante que si elle avait été froide et franche dès le départ.

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Mister K

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Mer 1 Mai - 23:51

[Solo/Modéré] Carnet de Bord : Préface ― Le syndrome du Survivant AGyntbz

Vous lancez une pokéball sur le Coconfort sauvage.:


Que voulez-vous faire désormais, dresseuse Ajora Caldwell ?



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Ajora Caldwell

Ajora Caldwell
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Ven 3 Mai - 23:41

ft. Ajora CALDWELL & Chantico, son Héricendre

« Le passé d'Ajora »


- ...l'une de vos filles commence à présenter une insuffisance cardiaque.

Comme si le poids de l'atmosphère n'avait pas été assez lourd pour les deux parents, qu'il fallait maintenant affronter l'horreur clinique qui s'offrait à eux comme un cadeau empoisonné. Les jumelles n'étaient définitivement pas égales ni semblables dans leur constitution, et surtout, dans leur chance de voir le jour. Alessio, le papa qui arborait un sourire fier et porté par l'espoir d'une grande vie de bonheur et de rires, était désormais habité par une souffrance sourde, lancinante, qu'il parvenait tout juste à déguiser et travestir en faux calme, si tant était que l'on ne remarqua pas ses poings se serrer d'une force telle, que ses ongles en dessinèrent des escarres qui seraient gravées à jamais dans ses paumes attentionnées et incroyablement fébriles.

Alma, elle, garda un sang froid comme on en avait rarement déjà vu dans le milieu hospitalier de Johto ; était-elle encore inapte à comprendre toute la gravité de la situation ? Était-elle simplement abasourdie au point de ne pouvoir être capable de laisser paraitre la moindre émotions ? N'importe qui connaissant cette femme intelligente et sensible s'accorderait à dire qu'elle était sidérée, désabusée au point de ne tout simplement plus pouvoir manifester la moindre once de réaction.

Mais il en était tout autrement. En réalité, la maman qui espérait depuis tout ce temps que ses deux précieuses perles naquissent à l'heure convenue, se doutait de quelque chose. L'instinct maternel le lui avait murmuré, depuis le plus profond de ses entrailles. Elle savait, par on ne sut quelle intervention d'un autre monde, qu'un drame se déroulait dans son ventre rond, rosé par l'afflux sanguin permanent servant de cathéter naturel pour ses deux locataires temporaires.

- Je vous remercie docteur, je comprends mieux. osa prononcer Alma.
- Alma, qu'est-ce que... interrompit Alessio.
- Mon amour. C'est une chose que seule une maman peut ressentir. Je n'espérais pas ce dénouement, mais il semblerait que l'une de nos friponnes en ait décidé autrement. avoua-t-elle en se caressant le ventre une fois de plus.
- Je... je ne comprends pas !? *snif* Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ! paniqua le père, plongé dans la torpeur, une larme douloureuse coulant à présent sur l'une de ses joues.


Le discours paraissait ahurissant. Alma annonçait qu'elle savait avec une aisance dans le phrasé presque déconcertante. Comment pouvait-elle rester aussi sereine dans ce moment de torture mentale extrême ? Comment était-elle même en la capacité de pouvoir rester de marbre alors qu'une oraison funeste s'était invité à l'intérieur d'elle ? En réalité, personne ne put l'expliquer à ce moment, il fallait juste croire en les paroles de celle qui portait en elle le poids de deux vies, quand bien l'une de ces dernières eut été en passe de tirer sa révérence, pour laisser la lumière des projecteurs sur sa bien-aimée doublure à la symétrie presque parfaite.

Une scène surréaliste. Un tableau complètement absurde, que même les plus grands critiques ne sauraient analyser. Il y avait dans l'air une gravité presque malsaine, et pourtant, Alma était calme. Composée. Lucide. Fataliste en quelque sorte. Elle semblait accepter cette situation, et ne ferait pas en sorte d'aller contre le courant naturel de la destinée. Mais ce cas clinique était tellement improbable, d'une rareté brutale. Tous les médecins et autres professionnels du corps hospitalier se succédèrent pour tenter de comprendre ce qu'il pouvait se passer, ce qui avait bien pu déclencher cette insuffisance cardiaque, au demeurant congénitale, mais qui n'en avait pourtant pas l'apparence. Les échographies réalisées étaient formelles : le petit muscle qui n'était guère plus gros qu'une olive, au sein de la tout aussi petite poitrine d'Alma, paraissait effectivement ralentir dans ses pulsations, montrant des signes évidents d'épuisement graduel.

Mais ce qui frappa le corps médical ainsi que les deux parents furent la scène qui se déroula sur les écrans de réception du scan d'ultrasons, pour suivre l'évolution de la situation : Alma, dans une sorte de dernier effort, sembla s'être mue au plus proche de sa doublure à la symétrie quasi parfaite ; doucement mais surement, elle vint apposer son front contre celui d'Ajora ; et dans un laps de temps aussi lent qu'incroyablement limpide, l'une de ses mains vint se blottir contre celle de sa première et dernière partenaire de scène. C'était une vision inattendue. Le temps semblait d'ailleurs s'être suspendu en une dilatation extrême, rendant tout plus lent, plus prégnant dans les subconscients en présence.

Comme une dernière volonté de la part d'une âme bénie par les cieux étoilés d'une nuit chaude d'été : celle de vouloir prolonger ce moment jusqu'à son dernier souffle de vie, et profiter de cet instant à deux, une toute dernière fois.

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Mister L

Mister L
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C-GEAR
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Dim 5 Mai - 18:30

Vous l'imaginiez ? Vous le sentiez venir ?
Eh bien le voilà ! Le fameux cousin vers de vote Coconfort, un magnifique et rutilant Chrysacier sauvage LV.7 apparait devant vous.



Que faisons-nous devant cette force de la nature ?



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Ajora Caldwell

Ajora Caldwell
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Hier à 18:04

ft. Ajora CALDWELL & Chantico, son Héricendre

« Le passé d'Ajora »


Alessio, le papa en devenir, assistant à sa première naissance, et déjà témoin de son trauma paternel, se sentit faillir devant l'échographie en direct. Ses forces crurales l'avaient quitté dans un mélange de sentiment d'une contradiction ineffable : d'un côté, il était dévasté de se faire à l'idée que l'une de ses deux reines ne s'en sortirait pas au terme de ces neuf mois de bonheur anticipés, laissant déjà en lui un vide monumental qui resterait probablement béant pendant un très long moment ; la fierté et la joie de voir ce petit corps en mouvement adopter un geste protecteur et doux, comme le portrait de son épouse. Alba fit et ferait toujours la fierté de son papa, où qu'elle était, fut et serait dans un avenir lointain. Concernant Ajora, il serait son premier bouclier contre les aléas de la vie, il le serait dès que son regard se poserait sur lui. Il lui promettrait de toujours être présent pour elle, mais surtout, qu'il ne serait pas seul, et que quelque part, sa sœur serait sa muse et sa conseillère, pour affronter toutes les difficultés que le destin lui imposerait. Ce papa qui était sur le point de fondre en sanglots adressa ces quelques derniers mots à sa fille chérie dans un dernier murmure qui s'accompagna de quelques spasmes de détresse mentale.

- Je t'en supplie, guide-nous ta maman et moi. Montre-nous le chemin, et protège Ajora. D'où que tu sois. Je t'aime... ma princesse.

Alors qu'Alessio semblait définitivement perdre sa lutte contre la tristesse envahissante, Alma était encore dans un état de lucidité malaisant. Aucune émotion ne paraissait sur son visage, pourtant si doux et si avenant à l'accoutumée. Les médecins se disaient que soit elle avait totalement perdu le cours du temps et de la situation, soit elle développait une sorte de syndrome pro partum, ce qui était assez rare pour une jeune maman. D'ordinaire, elles pourraient développer le mal inverse, mais là, Alma semblait avoir accepté cette fatalité, et se détendait petit à petit, comme pour ordonner à son corps de ne pas être endolori par le poids d'un deuil inattendu.



Mais ce n'est qu'après une vingtaine de minutes que le travail commença. L'ambiance chaotique et psychologiquement intense avait provoqué le début du dénouement pour lequel tout le monde se trouvait dans la chambre. Alma perdit les eaux assez rapidement, suivi d'un début de salve de contractions qui lui arrachèrent quelques cris de douleur. Le corps de la jeune maman semblait enfin prendre l'ampleur du drame qui se jouait en son sein. Ce qui inquiéta d'ailleurs les quelques obstétriciennes s'affairant autour de la patiente, connaissant leur sujet, les douleurs ressenties n'auraient pas du être aussi fortes. Était-ce du fait que les jumelles pesaient contre des organes ou des nerfs présent à cet endroit du corps ? Non, ce n'était pas rare que ce phénomène se produise, mais pas avec cette intensité. Qu'était-ce ?

Très rapidement, le personnel hospitalier prirent connaissance du tout dernier scan à ultrasons et firent une découverte fascinante bien qu'au potentiel arrache-cœur certain. Ajora semblait avoir agripper la paroi utérine de la maman, afin de ne pas se laisser embarquer vers la sortie ; mais le plus incroyable était qu'elle tenait toujours la main de sa sœur, Alba, comme si elle s'était elle aussi rendue compte de ce qui se jouait, ne voulant pas laisser le sort de sa moitié - ou de son double selon les points de vue - se détériorer. Comme si le fait de faire parvenir la douleur à sa génitrice serait le signal qu'il ne fallait pas arrêter d'y croire. Qu'en y mettant plus d'énergie, peut-être parviendraient-elles à sauver celle dont le pouls commençait à faiblir dangereusement.

Alma laissa s'échapper une larme du coin de l'un de ses magnifiques yeux noisettes. Elle comprit ce qu'Ajora avait l'intention de faire, et elle était reconnaissante de son sursaut de vie dans ses entrailles. Mais les médecins étaient formels : Alba rendrait son dernier soupir au moment de se confronter à ses premières inspirations, ou peu après, une fois à l'air libre. Elle voulait fortement suivre l'instinct de sa deuxième princesse. Elle le désirait plus que tout au monde. Elle se laissa même bercer par l'illusion que cela pouvait être possible, mais ce ne fut que pendant une fraction de seconde. Résolue et lucide, Ajora vociféra un ordre à l'intention de sa combattante intérieure.

- AJORA ! Laisse-la partir ! *voyant sur le scan qu'Ajora tenait toujours sa soeur par la main* Je t'en conjure ! *éclate en pleurs* LAISSE-LA PARTIR !



Et dans ce dernier cri, le dernier effort qu'il avait fallu pour commencer le travail de poussée s'enclencha. L'échographie révéla par la même occasion que la petite fœtus du nom d'Ajora avait effectivement relâcher la pression de sa toute minuscule main de celle de sa sœur, qui s'était désormais placée vers le bas, comme pour partir en éclaireur, et ne pas imposer sa fin de numéro à sa comparse gémellaire. Il ne suffit que de quelques minutes pour que les sages-femmes eurent récupéré la petite Alba...

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